mercredi 30 décembre 2020

De la voix… au voyage mémoriel

Ben voilà, il a suffi qu'un internaute poste un lien sur un vieux billet de 2011 pour que boum, badaboum la mémoire chavire et que l'on se retrouve hagard et balbutiant en… 1976 ! Diantre ! Une voix (et quelle voix !) ça vous chamboule, ça vous retourne et ça vous scotche. Surtout si des années durant le samedi ou le dimanche l'oreille, en coin, vous avez écouté les histoires d'un conteur : un certain Daniel Mermet !

Daniel Mermet









Ce Mermet tissait sa toile semaine après semaine. C'était avant "Là-bas" (si j'y suis). C'était du cousu-main. De l'artisanat. De l'orfèvrerie. Ça pouvait commencer en studio dès le jeudi pour, avec un ingénieur du son et un opérateur (assistant), enregistrer le texte inédit de Mermet. Et puis le dimanche venu, souvent après le flash, Kriss, Agnès Gribes ou Katia David lançaient le conteur. Il y en avait pour environ 40'. 40' de régal et d'évasions lointaines. 

La radio nous absorbait et il fallait souvent tout arrêter pour ne pas en perdre une miette. Quelques années plus tard c'est "Dans la ville de Paramaribo, il ya une rue qui monte" qui nous mènera en voyage. Avec la désannonce d'Agnès qui précise le jour, dimanche et l'horaire, entre deux heures et trois heures, comme on disait à l'époque. C'était le génie de "L'Oreille" (en coin). C'était le génie de ses deux inventeurs-producteurs : Jean Garretto et Pierre Codou. C'était une radio dans la radio de 1968 à 1990, sur France Inter.

Monsieur Désir…

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