"Après des semaines d’agonie, la plate-forme de vidéo à la demande payante, censée un temps être un « Netflix à la française », a vu son arrêt officialisé mercredi 15 février par les groupes France Télévisions, M6 et TF1, qui la détenaient à parts égales." (1). Le chagrin nous étreint (de nuit) ! Et comme dirait l'autre "Salto ou tard ça devait arriver !". Rideau.
Treiner, sûre de sa morgue et de sa suffisance, n'a jamais tenté de Salto… arrière, ni de Salti avant. L'esbroufe et la supercherie. Et vogue la galère… et elle a vogué ! Emportant dans ses vagues (médiamétriques) des personnels lassés, usés, désespérés. Et des auditeurs alarmés jusqu'au K.O. final. Sachant que le chaos final n'était pas loin d'approcher !
Aujourd'hui le directeur des programmes, Florian Delorme, assure l'intérim. Le personnel de la chaîne commence à avoir des retours officiels sur l'enquête externe - par le cabinet Alcens - remise à Radio France fin janvier. Et il se pourrait bien que la Présidence et la directrice éditoriale, Laurence Bloch, attendent Pâques pour choisir une remplaçante, un remplaçant à la démissionnaire. Surtout si l'élu-e doit préparer la grille de rentrée. L'occasion alors de procéder à d'autres changements (et noyer un peu plus le gros poisson/poison). Dans mon billet de lundi, à part France Musique tout a bougé depuis quelques mois.
De là à supputer que ce serait l'occasion de rapprocher/marier/fusionner France Culture et France Musique, voilà un pas que je ne franchirais pas. Car, malgré cette pirouette opportuniste qui ravirait les tutelles (Culture, Finances), il s'agira bien de passer à la loupe critique une France Musique qui, au-delà de la gloriole des chiffres (maladie virale à Radio France) a acté tant de renoncements, tant de facilités éditoriales, tant de rétrécissements sur toutes les musiques, que ce serait au final une très mauvaise nouvelle. Wait and see…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire