Pochette du 33Tours dessinée par Topor |
Pour la deuxième semaine consécutive Julien Baldacchino, déshabille France Inter, le vendredi à 5h45. Pour nous inciter à écouter, il lui arrive en cours de semaine de proposer à ses lecteurs sur Twitter, d'entrer dans le jeu et se préparer à découvrir les surprises de la semaine. Mercredi il s'agissait de nommer l'interprète du générique des 400 coups (1). J'ai tenté : Eddy Barclay/Pierre Delanoë interprétée par Clyde Borly (orchestre). Et il semble bien que ce fût la bonne réponse, alors que parallèlement existait une version par les Parisiennes/Claude Bolling spéciale Jean Bardin/400 coups… (2).
On a beaucoup entendu la version "Pop Club" interprétée par Les Parisiennes. Beaucoup moins celles qui concernent les émissions suivantes (3) :
• Le Pop Club,
• Route de Nuit (4),
• Les 400 coups,
• France Inter (général),
• Le réveil en fanfare (Georges Lourier),
• Écoutez la radio, 24 h/24.(voir le texte ci-dessous). On notera que le nom de la chaîne n'est pas cité mais que la chanson dure… 2'40".
Écoutez la radio
24h/24
On écoute la radio
On est les premières à savoir
Ce qu'il y'a de nouveau
24h/24
Nous on est bien d'accord
Pour ne jamais faire un seul pas
Sans notre transistor
Que c'est bon que c'est bien
De rêver dans son bain
En compagnie de Charles Aznavour
Pendant que l'on s'habille
Ou que l'on se maquille
Adamo vient nous parler d'amour
24h/24
On écoute la radio
Les interviews et les feuilletons
et même la météo
On est prête à se battre
À faire un mauvais sort
À qui voudrait nous séparer
De notre transistor
La la la la la la
la la la la la la
la la la la la la
Quelquefois les voisins
Vers 3h du matin
Frappent au plafond
Ou sonnent chez nous
On leur répond en choeur
Que les mauvais coucheurs
N'ont qu'à dorrmir ailleurs après tout
24h/24
On écoute la radio
On est les premières à savoir
Ce qu'il y'a de nouveau
24h/24
Nous on est bien d'accord
Celui pour qui bat notre cœur
C'est notre notre transistor.
(1) Une émission de Jean Bardin. 1965-1967. "Faire bouger France Inter, inviter les auditeurs à participer activement à la vie de la station et refuser la quiétude somnolente de la formule "music and news" : ce sont les objectifs que s'est fixé Roland Dhordain en prenant la direction de la chaîne en 1963. Il s'entoure donc de jeunes professionnels et lance bientôt… les 400 coups qui représentent un fameux pari : organiser quotidiennement une fête à l'extérieur des studios et inventer chaque soir une nouvelle folie." (Source "Les années radio", Jean-François Remonté, L'arpenteur, 1989),
(1) Une émission de Jean Bardin. 1965-1967. "Faire bouger France Inter, inviter les auditeurs à participer activement à la vie de la station et refuser la quiétude somnolente de la formule "music and news" : ce sont les objectifs que s'est fixé Roland Dhordain en prenant la direction de la chaîne en 1963. Il s'entoure donc de jeunes professionnels et lance bientôt… les 400 coups qui représentent un fameux pari : organiser quotidiennement une fête à l'extérieur des studios et inventer chaque soir une nouvelle folie." (Source "Les années radio", Jean-François Remonté, L'arpenteur, 1989),
(2) "24h/24 on f'rait les 400 coups, venez, venez Monsieur Bardin, qu'on les fasse avec vous",
(3) En 33 Tours pressé en 10 exemplaires, dessin de Roland Topor,
(4) Route de nuit (Paris Inter puis France Inter), tous les jours à 0h, 1955-1973. C'est initialement Roland Dhordain qui animera l'émission. (Source op. cité).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire