Mon p'tit journal de
Dossard 157. "On a pas le temps de voir les coureurs". 255 kms, une étape qui ressemble à une classique. Paranthoën prend le temps de recueillir la parole, d'aller la chercher là où elle a quelque chose à dire, même quand ce n'est pas facile à dire. L'anonyme est présent tout au long du documentaire. "Ils passent malheureusement trop vite". Paroles croisées. "Malgré que la course à vélo ne m'intéresse pas." Les Gilles de Fontaine-Lévesque. Le secteur pavé. La collection des mots d'usage pour décrire une course cycliste. Les accents de Belgique, du Nord. Les gens qui regardent, écoutent, se souviennent. Les écouter. La parole qui passe plus lentement que les coureurs devant la porte des maisons. On distingue mieux les mots que les dossards qui fuient. Wasquehal…
Initialement, à cet endroit j'ai publié les 25 épisodes du "feuilleton" de Yann Paranthöen/Claude Giovanetti : "Vincent Lavenue, dossard 157" ou un retour sur le Tour de France 1992. À partir des 25 épisodes disponibles à l'Ina. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui (juillet 2015)/
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