C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989…
"Un média de service public n’est pas fait pour l’audience mais pour remplir des missions qui sont de faire vivre des valeurs de démocratie, de culture et de création." Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)
mardi 15 juillet 2025
Le Tour de France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 12
Cauterets-Luchon-Superbagnères (31), Mardi 11 juillet 1989, 10è étape, 136km
M. Jacques Doudain (Président du cyclo-club) "Je suis pas Pyrénéen. Le premier Tour que j'ai vu c'est en 1952, sur la route de Lille à Béthune, c'était Marinelli (Jacques) dit "La Perruche" qui était maillot jaune". Claude : "Encore un gars du nord, patron de l'hôtel "Ardiden" de Luz-Saint-Sauveur. Ça sent bon la montagne, le sud et la cuisine bourgeoise."
Les cloches, que Paranthoën et Giovannetti aiment beaucoup, ponctuent leur documentaire. Claude : Vendredi 28 septembre 1990, "Il y a beaucoup de personnes à voir dans la vallée de Campan (Hautes-Pyrénées) Roselyne Colas et Monique Pujo-Majouette qui ont écrit chacune une lettre, dans la même enveloppe." Roselyne : "Les coureurs sont entrés dans nos Pyrénées et vont affronter Tourmalet et Aspain en partant dans le haut Adour. Ils verront à peine cette magnifique vallée où la vie est rude pour les montagnard qui y vivent. Avec en mémoire un fait historique, Eugène Christophe y répara une fourche de son vélo à Sainte-Marie de Campan. Après avoir trouvé l'endroit idéal, tout est prêt pour attendre les Seigneurs de la route".
Vincent : "C'est triste pour un coureur de s'entendre dire, vous n'avez pas roulé assez vite, vous pouvez rentrer chez vous. J'espère dans les prochains jours ne pas être victime de ce règlement qui me paraît être bien sévère."
(À suivre, demain 8h)
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