Pour ce lundi, férié/ferré, Léo,… j'avais prévu de vous écrire un truc qui risquait de plomber l'ambiance et de casser les œufs. Genre les images de com' de la radio. Remis à plus tard. Samedi dernier, après avoir publié la rencontre Lebrun/Le Gall, j'ai tiré sur le fil de l'archive "Marche ou rêve". J'ai causé avec Carole (Pither). J'ai fouillé ma mémoire. J'ai réécouté un épisode entier de l'émission. Et ce qui devait arriver, arriva !
Là, j'srai assez tenté d'insérer ce que j'entends en même temps que j'écris. "Hard To Believe, Aaron Neville".
Après deux ans de "Pas de panique" (1), Claude Villers produira "Marche ou rêve" de septembre 1975 à l'été 77. Deux ans de balades (et de ballades musicales avec un certain PBF, Patrice Blanc-Francard, dans la deuxième partie de l'émission). Villers est en studio, "ses" reporters courent la campagne, à pied, (à cheval), ou en voiture. Ils fouinent, ils observent, ils écoutent. Ils enregistrent. Rentrent à Paris. "Pour La Peine, Céline Ollivier, avec Alex Baupin"
Villers diffuse les reportages et s'entretient en studio avec celle ou celui "heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage". "Doona, Les Amazones d'Afrique". Pendant deux ans, la "bande à Villers" aura scruté la France métro et, quelques Dom-Tom, aussi bien qu'un Depardon ou qu'un "Pays d'ici". Au micro, Villers est décontracte, joueur, drôle, cool man (2) et pro. On s'évade. On se sent partir. On ira, c'est sûr, dans cet hôtel à l'accueil si sympathique. "Marche ou rêve" est sollicitée pour, là ou là, accueillir les reporters à qui l'on racontera des histoires, fera découvrir un lieu magique ou une coutume ancestrale. "Back For Me, Electric Guest"
Alors, c'est vrai, y'avait pas besoin des culs de bus, des kakemonos géants en façade de la Maison de la radio pour, qu'à vingt heures venues, on s'installe en bonne compagnie. Villers était sur la route. Nous y étions en rêve, sans forcément avoir lu Kerouac. Contraints d'aller chaque jour au turbin. Le sas c'était Villers et la musique. France Inter collait à son époque et, son directeur Pierre Wiehn, savait pouvoir compter sur ce rêveur, ex-catcheur, éternel conteur-voyageur et vice-versa. "Funny Guy, Kognitif Remix, Feat. Fred Wesley, Smokey Joe And The Kid"
Carole, infatigable curieuse de l'humanité, a semé beaucoup de petits cailloux au fil de ses rencontres. L"incise" de Lebrun m'aura permis de vous raconter une "belle histoire de radio" et de raviver avec Carole Pither quelques souvenirs mémorables. Merci à elle d'avoir légendé la photo ci-dessus.
Merci à Fip, ce dimanche 16 avril, de m'avoir accompagné avec sa programmation tip-top.
(1) 1973-1975, France Inter, 20h-22h,
(2) J'imagine sa tête quand il lira ce billet ;-)
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