vendredi 27 octobre 2017

67/68 : une autre révolution culturelle… La nation Woodstock (8/42)

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Ici, le vendredi, jusque fin juin 2018, en complément du feuilleton "société" publié chaque lundi, je vous raconte, quelques faits marquant de "la vie culturelle" de l'époque. À travers les livres, les films, les disques qui ont marqué la révolution culturelle qui couve. Avec des archives audio radio en exclusivité, les sources de la presse nationale et régionale, et… mes propres souvenirs.



8. La nation Woodstock… bonsoir
L'excellente émission "Nuits magnétiques" (France Culture -1978/1999) inventée et produite par Alain Veinstein, s'intéresse dès sa création en 1978 aux mouvements contestataires américains dans les années 60. Le festival de Woodstock (États-Unis, Août 1969) avec ses "trois jours de paix et de musique", et d'amour, ferme le ban des années 60 aux États-Unis. Le ban du flower-power et des utopies pacifiques, de la contre-culture et du rêve américain. Avoir titré l'émission "La nation Woodstock" permet de brosser un panorama de ce que les baby-boomers ont inventé, testé, défendu et fini par intégrer aux modèles dominants. La musique avant qu'elle ne devienne une industrie. Les drogues avant qu'elles ne deviennent un fléau et un gigantesque commerce parallèle. L'amour libre avant qu'il ne plonge dans le sida. Et dans la même veine la "free-press" représentée en France par Actuel, le journal de Jean-François Bizot.

La couverture du 33T de Janis Joplin (août 68)
 dessinée par Robert Crumb, pape de la contre-culture

En ces temps là, la "contre-culture" n'était pas un concept qu'un nouvel animateur de radio peut aujourd'hui brandir en fanfaronnant sur une chaîne du service public. La contre-culture a été laminée et/ou intégrée à la culture. Avec sticker fluo et quelques flowers hippies, à la fois pour la distinguer, mais surtout pour la stériliser de ses velléités de subversion. Et comme le chante John Lennon dans "God" The dream is over… 

En exclusivité et intégralité…

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