lundi 23 octobre 2017

68 : et si tout avait commencé avant… La guerre des 6 jours (8/43)

En partenariat avec
Chaque lundi, jusque fin juin 2018, je vous raconte, ici, les prémices de ce qui a pu présider aux "événements" de mai 1968. Avec des archives audio radio en exclusivité, les sources de la presse nationale et régionale, les témoignages de quelques témoins précieux et… mes propres souvenirs.En partenariat avec

En beige, les territoires conquis par Israël
lors de la guerre des 6 jours…
En jaune Israël


8. La guerre des six jours… une guerre sans fin
Quand on est pré-adolescent en 67, entendre tous les jours, les "dernières infos(radio) sur Israël, la Palestine et les pays limitrophes plombe l'ambiance et laisse largement dubitatif puisque personne ne se préoccupe de contextualiser. Comme si cette guerre durait depuis… cent ans. Les évidences et certitudes d'adultes creusent un fossé générationnel profond. Il va vite s'avérer que ma génération aspire plus à la paix qu'à la guerre. Celle de 39-45 est derrière nous. Celle d'Algérie aussi. ¡ Ya basta ! 
Pourtant, du 5 au 10 juin 1967, une guerre "éclairopposa Israël à l'Égypte, la Jordanie et la Syrie. "Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite ; le soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites3. Les chars de l'armée israélienne bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d'une semaine, l'État hébreu tripla son emprise territoriale : l'Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau du Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est" (1). C'est un événement géopolitique considérable. 

Aux États-Unis et principalement en Californie le "flower power" est à son apogée, en Angleterre les Beatles ne vont pas tarder à être anoblis et en France on a "toujours le même Président" (2)… Charles Enderlin, journaliste, correspondant pour France 2 jusqu'en 2015 à Jérusalem, raconte en 2016, dans "À voix nue" (France Culture, 1er épisode), sa propre histoire avec Israël.

En intégralité et en exclusivité jusqu'au 31 octobre,


Vous lirez le commentaire de Céline ci-dessous et sa proposition d'archive que j'ajoute ci-dessous.




(1) Wikipédia,
(2) Michel Delpech "inventaire 66".

3 commentaires:

  1. Côté arabe, la guerre des Six jours se joue aussi sur les ondes, avec la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum. Pendant des semaines, alors que la guerre se prépare, elle encourage les soldats par ses chants, leur assurant la protection divine et la victoire. Une fois la défaite survenue, alors que Nasser démissionne pour en assumer l'entière responsabilité, la chanteuse vient en aide au Président en chantant qu'il est "le bien-aimé du peuple", une chanson diffusée très régulièrement (si ce n'est quotidiennement) à la radio en juin-juillet.
    Malgré cela, Oum Kalthoum sera quand même un temps vivement critiquée par une partie de la population, accusée d'avoir endormi le peuple avec ses chansons d'amour... Alors pour redonner un nouvel élan à sa carrière, elle se lance dans une tournée internationale (dont elle reverse les bénéfices au gouvernement égyptien) : et pour débuter cette tournée, c'est l'Olympia qu'elle choisit, en novembre 67 (http://www.ina.fr/video/I15021912)

    Ta série est très intéressante Fañch car on ne sait jamais de quoi tu parleras d'une semaine sur l'autre ;)


    Céline

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci bcp Céline, ces précisions radiophoniques sont sympas et utiles. Le sujet est difficile et lourd. Je ne pouvais faire l'impasse mais ne voulais pas non plus en… rajouter ! J'écoute l'archive ina que tu proposes et si elle est exportable je le ferai. Lundi prochain ce sera "La nation Woodstock" et même si le festival n'a eu lieu qu'en août 69, l'archive Ina brosse un panorama des années 60 aux E.U.
      ;-)

      Supprimer
  2. Merci Fañch. Alors à lundi, et pour Woodstock, en avant la musique !

    RépondreSupprimer