vendredi 18 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 15

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (Épisode 14, ici)

Saint-Just (34)




Montpellier-Marseille (13), Vendredi14 juillet 1989, 13è étape,  177km,
Chanter la Marseillaise à Marseille un 14 juillet c'est opportun ! À Montpellier le 21 mars 1991, on entend la voiture-haut-parleur qui annonce la venue du Cirque Pinder ORTF, Jean Richard, pour le 24 mars. Claude : "La postière de Saint Just (34) nous lit sa carte postale… " "14 juillet 1989, le Tour de France est passé à Saint-Just. les coureurs étaient tous regroupés. M. Jean-Louis pagès, Directeur-adjoint s'est arrêté pour signer le Livre d'Or de la municipalité. Cette personne a passé une partie de son enfance à Saint-Just. Bravo au Tour 89. Maryse.“

Il est quatre heures au clocher de Saint-Just… Aimargues, dans le Gard, le curé Etienne nous a écrit. "Aie aie aie je ne sais pas si je vais pouvoir me relire. Et M. le Curé de dégresser sur le "Chant de la mer" et le "Champ de la mer". "Aimargues est un village de pauvres. On les appelle les voleurs de vesses (?). Avant la vigne, c'était un village de bagnards. Et plus tard les instituteurs ont créé un syndicat anarcho-syndicaliste dans un village très catholique. Il y avait des accrochages sévères…" Et mieux encore "Le curé nous raccompagne jusqu'à la place et fait sonner les cloches pour nous !" annonce Claude.

Sur les traces d'Alphonse Daudet dans son village de Fontvieille (13990)…  Claude : "À Mouriès, (13065) le curé, François Esposito fait sonner pour nous la cloche de son église." Vincent : "Aujourd'hui sur la fin du parcours, j'ai perdu 6' en 30 kms. Dommage le 14 juillet à Marseille j'aurais aimé briller pour tout ce que représente cette ville et la date [1789-1989]."

(À suivre, lundi 8h)

jeudi 17 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 14

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 13, ici)

Viviers-les-Montagnes

















Toulouse-Montpellier (34), Jeudi13 juillet 1989, 12è étape, 242 km
Claude Giovannetti : "On goûte le vin de la ferme, encre violette et sucrée que l'on appelle "Le teinturier" À viviers-les-Montagnes le secrétaire de Mairie reconnaît son écriture sur une carte postale dentelée autour et en N&B. Avant il était facteur, a refusé de monter à paris et de quitter son village.

Marthe Bellot et Marcel dit "Pascalou" : "Tu sais qu'il y avait eu une bagarre avec les écologistes ils avaient tombé des arbres après Clermont, non ?". Claude "Les derniers à avoir cultivé quelque chose dans le village. La pomme de terre [la revoilà] par exemple "La reine des sables" du plateau de Somail. ils se souviennent que Robic [Jean] était tombé, accidenté… Nous rappelle que nous entrons dans les Cévennes."

Vincent : "La fin du parcours a été émaillée de nombreuses chutes dont une grosse qui a jeté une quarantaine d'hommes à terre, dont je faisais partie malheureusement. Après deux abandons nous repartirons vendredi qu'à six coureurs."

"Et puis si on les revoit que dans trois ans, c'est mieux que rien, on saura attendre."

(À suivre demain, 8h)

mercredi 16 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 13

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 12, ici)

Martres-Tolosane












Luchon-Blagnac (31), Mercredi 12 juillet 1989, 11è étape, 154,5 km
Pour ce jour là Yann Paranthoën rappelle à Vincent qu'il est arrivé vingt-cinquième. Les cloches sonnent. Claude Giovannetti "il faut faire vite pour ne pas rater la fanfare [de Martres-Tolosane] ". Et la fanfare de s'exécuter. Une fanfare bien ronde, lourde, entraînante. Ce jour-là on fêtait le bi-centenaire de la Révolution française. "À l'intérieur des remparts se trouvait reconstitué un jour de marché de l'époque avec bétail, volailles et maraîchers".

"Cette journée fantastique nous a permis également d'assister au départ du Tour de France féminin Martres-Tolosane/Blagnac avec cérémonie protocolaire"… Puis passage du Tour de France masculin "au kilomètre 1789, à Martres-Tolosane avec prime du super-sprint de 17890 F au premier."

(À suivre, demain 8h)

mardi 15 juillet 2025

Le Tour de France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 12

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 11, ici)

Superbagnères


Cauterets-Luchon-Superbagnères (31), Mardi 11 juillet 1989, 10è étape, 136km
M. Jacques Doudain (Président du cyclo-club) "Je suis pas Pyrénéen. Le premier Tour que j'ai vu c'est en 1952, sur la route de Lille à Béthune, c'était Marinelli (Jacques) dit "La Perruche" qui était maillot jaune". Claude : "Encore un gars du nord, patron de l'hôtel "Ardiden" de Luz-Saint-Sauveur. Ça sent bon la montagne, le sud et la cuisine bourgeoise."

Les cloches, que Paranthoën et Giovannetti aiment beaucoup, ponctuent leur documentaire. Claude : Vendredi 28 septembre 1990, "Il y a beaucoup de personnes à voir dans la vallée de Campan (Hautes-Pyrénées) Roselyne Colas et Monique Pujo-Majouette qui ont écrit chacune une lettre, dans la même enveloppe." Roselyne : "Les coureurs sont entrés dans nos Pyrénées et vont affronter Tourmalet et Aspain en partant dans le haut Adour. Ils verront à peine cette magnifique vallée où la vie est rude pour les montagnard qui y vivent. Avec en mémoire un fait historique, Eugène Christophe y répara une fourche de son vélo à Sainte-Marie de Campan. Après avoir trouvé l'endroit idéal, tout est prêt pour attendre les Seigneurs de la route".

Vincent : "C'est triste pour un coureur de s'entendre dire, vous n'avez pas roulé assez vite, vous pouvez rentrer chez vous. J'espère dans les prochains jours ne pas être victime de ce règlement qui me paraît être bien sévère."

(À suivre, demain 8h)

lundi 14 juillet 2025

14 juillet : Léo Ferré s'est défilé…

14 juillet 1993, Léo Ferré se défile depuis Castellina in Chianti (Italie). Ya basta ! Soixante-dix-sept ans sur Terre, un bail pour le petit Léo né à Monte-Carlo le 24 août 1916. Solaire le Ferré, l'été en bandoulière de la naissance à la mort. Le 3 septembre 2016, Jérôme Sandlarz, auteur-producteur à France Culture, propose "Léo Ferré, avec le temps…", faisant la part belle à Robert Belleret, biographe de Ferré (1) qui, volubile et passionné, tisse la légende du poète anarchiste (et bougon)…

Olympia 1986, ©Sipa -Rebours/Sipa








En ces temps de guerre permanente et partout, on a juste envie de faire un bras d'honneur aux défilés multiples et variés. Alors Léo, le roi des bras d'honneur à l'ordre établi, est bienvenu pour se le remettre en chansons. "C'est extra" mieux qu'"Avec le temps", tellement "trop triste". Laissez-vous porter par son histoire et sa musique. Ouvrez les fenêtres, parlez-en à vos voisins et finissez en beauté avec un feu d'artifice de c'est "Ton style", "Les anarchistes", "Gaby", "La solitude" à "La mémoire et la mer"…

Avec toi Léo, aujourdhui, "La marée on l'a dans le cœur"…

(1) "Léo Ferré, une vie d'artiste", Robert Belleret, Actes Sud, 2016. J'ai repris la lecture des 784 pages depuis trois mois et j'en viens à bout…

Le Tour de France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 11

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 10, ici)

Vautour MarieBlanque




Pau-Cauterets (65), Lundi 10 juillet 1989, 9ème étape, 147km

"Le nom du col Marie-Blanque (1035m) est le nom d'un oiseau, vautour percnoptère… il est blanc avec les ailes noires" dit un savant observateur et connaisseur des oiseaux. "Cette année ils descendaient [le col] mais c'est pas les Tours de france d'avant. il fallait changer ses boyaux, il fallait réparer. Quand à Sainte-Marie de Campan, Eugène Christophe (1885-1970) casse sa fourche, il a fallut réveiller le forgeron, refaire sa fourche et il est reparti… C'était le Tour…"


"Celui qui m'a plus marqué c'est Merck, Il fallait le voir il montait sans peine et là, en haut du col, il était superbe. Les gens qui autrefois partaient à pied ou à vélo [pour voir passer le Tour] vers Aspain et le Tourmalet, mais c'est fini tout ça. C'est plus la même ambiance, depuis qu'il y a ces groupes [équipes]. Nous sommes apiculteurs et je vends mon miel au sommet du col de l'Aubisque et ce jour-là [du passage du Tour] j'ai tout laissé tomber." Elle lit "Vincent Lavenu, n° 157, groupe Fagor, passage au sommet du col de l'Aubisque à 5'3“…" [Nous aurions aimé connaître son nom]


Vincent "J'ai fait 84è en attendant Stephen Roche notre leader pour qui ça s'est mal passé. un problème musculaire et 15' de retard à l'arrivée. Le Tour pour lui est fini et l'équipe Fagor a perdu toutes chances de gagner le Tour. J'ai fait une apparition sur le plateau de Jacques Chancel, "À chacun son tour" invité par Michel Drucker qui a conté mon histoire."


(À suivre, demain 8h)

vendredi 11 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 10

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (Épisode 9, ici)

Église de Créon-d'Armagnac (40)










La Bastide d'Armagnac - Pau (64), Dimanche 9 juillet 1989, 8ème étape, 157 km
"Seulement quatre lettres sur le parcours" constate Claude Giovannetti. "Nous suivons le chemin indiqué par l'auteur de la première lettre, l'abbé Joseph Massis, qui nous attend pour déjeuner dans son presbytère de Créon-d'Armagnac."

Vincent : "Le curé sera même béni par le curé qui a l'habitude de paroisser (sic) à Notre-Dame des cyclistes (Labastide-d'Armagnac, 40), petite chapelle baptisée en ce nom." Claude "L'abbé Massis nous a préparé un repas de grand-mère. On se sent un peu gauches autour de la table ronde, pendant le bénédicité [Oh ma doué/Oh mon Dieu, ndlr]. il est petit et rond, regard et paupières endormies. Bouche et mains gourmandes." Le curé précise qu'il a eu un coup de foudre pour cette belle chapelle.

C'est André Darrigade (1929-), "Le lévrier des Landes", champion du monde cycliste en 1959, qui a suggéré qu'un départ du Tour de France puisse avoir lieu depuis cette commune. Claude "Deux doigts d'alcool de poire et le début d'une nouvelle étape." Une rédactrice de carte postale "La voiture de Jacques Chancel s'est arrêtée quelques instants. Il a serré la main du Conseiller Général des Pyrénées Atlantiques…".

(À suivre, lundi 8h)