Les p'tits bouts d'ondes…
J'ai tourné autour. De toutes les façons. J'y suis arrivé par terre et par mer. À pied, (à cheval) et en voiture. En bateau bien sûr. Des petits et des gros. En canot'. J'ai vu arriver François, harassé, et, son goémon pesé, repartir face à un mur de houle, guettant au loin son Ledenez où Léone… J'ai parlé avec Gaby du métier d'aujourd'hui, d'autrefois et un peu de demain, et l'ai laissé à sa grue comme j'étais venu. Jacques est allé à son "corps-mort", Marcel a blagué, Jean-François s'est définitivement renfrogné. Les jours étaient longs à l'Aber, très longs. C'était comme ça. Que ce soit le printemps (dès avril), l'été ou l'automne (jusque mi-octobre). Du Crapaud, ou de la cale, près de l'amer ou au bistrot, j'ai écouté, beaucoup écouté. Mais on ne m'en a rien dit. Comme si…
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Rocher du Crapaud |
Comme s'il fallait que je trouve par moi-même. Et c'est venu de façon absolument inattendue. C'était en juillet 2011. Maison de la radio. J'entrais en Mythologie. Thomas faisait le passeur, je l'ai déjà raconté. Et puis voilà qu'aux dernières heures de décembre, l'oiseau bleu, pas un cormoran des îles, non, non, l'oiseau bleu m'envoie un signe. Un gars d'là-bas m'a repéré dans la jungle de Babel-oueb. Sur son profil il a écrit Lanildut. Lan ildut (en breton). Et l'Aber toujours recommencé…
Le père a connu Fine et, nous voilà partis épistolaires (1). Nous serons sur la même Longueur d'Ondes en février à Recouvrance, à Brest ou à l'Aber. L'histoire de la passeuse (re)passe et continue et les petit bouts d'ondes…
(1) Bonjour et merci Philaunet d'accepter cette façon de dire…
Un varan de Komodo ? Un engoulevent ? Ce rocher intrique. À 1000 km de tout Aber (mais à 3km d' "aber" en vrac), on aime lire "goémon", "houle", "Lanildut" qui rapprochent la marée des Vosges.
RépondreSupprimerSoyez épistolaire à tire-larigot, et billettiste têtu. En 2013, tous sur le pont pour défendre la radio et la création sonore de qualité ! Bonne année !