"Un média de service public n’est pas fait pour l’audience mais pour remplir des missions qui sont de faire vivre des valeurs de démocratie, de culture et de création." Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)
jeudi 19 décembre 2013
Le futur… pas si simple (à dessiner)
Ça n'arrive jamais ! Feuilletant le site "maison de la radio" (1), j'ai commencé, avant d'écrire, par choisir l'image (ci-contre) tellement simple. Son auteur, Jean-Louis Fréchin, imaginant le futur de la radio prévoit qu'il sera fait par
"des journalistes, des animateurs et des émissions". Rien de changé donc ? Si, quelque chose a changé que ne montre pas cette image "si simple" ? La voix n'est plus l'argument principal du média radio ou plutôt "la voix n'est plus mise en avant". Un comble quand on fait de la radio. Je vois bien les ondes grisées en accroche des smartphones, je vois bien les intervenants avec un casque sur les oreilles, mais rien ne me dit que la voix sera un atout pour passer à la radio, ou fera la différence pour faire de la radio. Si l'argument était "pour faire de la radio il vous faudra une voix" on peut bien imaginer qu'une palanquée d'animateurs et de journalistes feraient aujourd'hui un autre métier. La voix et sa quintessence ont disparu au profit… de l'image. La distinction par la voix n'est pas représentée sur ce dessin. Elle est de moins en moins distinguée dans le brouhaha médiatique.
"Quelle voix, mais quelle voix" est une exclamation qui risque de se raréfier au point qu'elle distinguera la radio d'avant. Au point que c'était la voix qui faisait l'homme ou la femme de radio et même quelque fois… l'homme d'État.
(1) http://maison.radiofrance.fr
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