Jusqu'au 65ème festival de Cannes qui en fait son affiche, Marylin n'en finira donc jamais de nous séduire ! Les Ateliers de Création Radiophonique décentralisés (1) ont produit pour l'occasion une série radiophonique documentaire : "Marylin Monroe : un destin au féminin" en dix épisodes de 3'50" (2). Cette série diffusée sur France Bleu (3) surprend par son séquençage. Comment est-on passé de 15 mn en 1995 à moins de quatre minutes en 2012 ? Qui donc a bien pu décider qu'un documentaire ne pouvait passer le cap des 4mn ? Sûrement pas les promoteurs d'origine Jean Izard et Didier Béraud (4) ?
Pourquoi sur France Bleu un feuilleton ne pourrait pas durer comme sur France Culture… 25 mn ? Alors que cette série est programmée dans les différentes locales du Grand Ouest entre 13h44 et 15h50 et le début d'après-midi propice à l'écoute. Mon réflexe d'auditeur est de vouloir écouter en continu les 35 minutes, c'est un temps "normal" pour écouter une histoire, non ?…
Hier je m'interrogeais sur la durée du documentaire à France Culture, là je tombe de l'armoire ! Je viens d'écouter "en direct" le 2ème épisode de la série. On va entrer dans l'histoire, on nous donne les clefs, on commence à savourer le plaisir de retricoter l'histoire de Marylin et "patatrac" c'est fini. Il faudra attendre demain. Je n'attendrai pas demain. J'écouterai les 10 épisodes à la suite en imaginant bien comment, auteur, réalisateur et producteur ont dû énormément s'"auto-censurer" pour ramasser les vies de Marylin en 35mn. Au final ils doivent être frustrés et nous le sommes aussi.
C'est quoi ce formatage de "bande-annonce" ? C'est quoi cette idée qui voudrait qu'un auditeur ne pourrait se concentrer plus de "x" minutes sur un récit ? Qui décide de ça ? De quel piédestal ? Au nom de qui ? Pourquoi ? C'est invraisemblable ! Comment apprécier un travail de création quand les instants qui précèdent comme ceux qui suivent n'ont rien à voir avec le sujet ! Le feuilleton tombe complètement à plat ! Un minimum de mise en situation aurait été nécessaire. Ce ne doit pas être difficile de choisir deux musiques (avant et après) ou quelques mots qui mettraient en valeur le documentaire…
Donc je ne comprends pas comment avec la richesse de création de ces Ateliers on a pu en arriver là ! J'espère pouvoir disposer prochainement d'éléments de réponse. (à suivre)
Voir aussi sur le site de l'ina.
C'est quoi ce formatage de "bande-annonce" ? C'est quoi cette idée qui voudrait qu'un auditeur ne pourrait se concentrer plus de "x" minutes sur un récit ? Qui décide de ça ? De quel piédestal ? Au nom de qui ? Pourquoi ? C'est invraisemblable ! Comment apprécier un travail de création quand les instants qui précèdent comme ceux qui suivent n'ont rien à voir avec le sujet ! Le feuilleton tombe complètement à plat ! Un minimum de mise en situation aurait été nécessaire. Ce ne doit pas être difficile de choisir deux musiques (avant et après) ou quelques mots qui mettraient en valeur le documentaire…
Donc je ne comprends pas comment avec la richesse de création de ces Ateliers on a pu en arriver là ! J'espère pouvoir disposer prochainement d'éléments de réponse. (à suivre)
Voir aussi sur le site de l'ina.
(1) En 1985, sous la présidence de Jean-Noël Jeanneney et la direction générale de Jean Izard, Radio France inaugurait à Nice le premier des Ateliers de création radiophonique décentralisés...
(2) Réalisation : Christophe Artous, Production : Gérard Coudert ,
(3) à des horaires variables suivant chaque "locale",
(4) secrétaire général de la décentralisation,
Bonjour Fanch,
RépondreSupprimerOn se consolera ce soir avec 1 heure (soixante minutes) de Louise Brooks dans l'Atelier de la Création de maintenant !
La revanche d'une brune...