samedi 25 août 2012

Le blog-note de l'été…

Adèle au centre de la photo (© Joël Ronez)




Continuer ?
Mes chers auditeurs, je m'interroge sur la poursuite hebdomadaire du blog-note inauguré cet été (ex- Vous avez loupé…). S'il y a ce sera le samedi ! J'ai besoin d'un jour de break et j'hésite entre le samedi et le dimanche (souvenir radio). Si vous avez un avis…

Pré-chauffe
Ce que d'aucuns appellent la "rentrée" ayant lieu la semaine prochaine, peu de choses à relever cette semaine en pente douce. France Musique se distingue et démarrera sa grille le 3 septembre, et Étienne Noiseau de Syntone le 4… Décalé, un peu comme l'art radiophonique !

Animateur radio
Les morts ne sont pas égaux devant la TV. Comme d'hab' chaque chaîne en (r)ajoute et enfile les perles de la gonflette épuisante. Très peu évoquent le Jean-Luc Delarue, animateur radio, sur Europe1, qui les après midi avec son collègue Olivier Dorangeon, les 2D, donnaient un autre ton aux après-midi creux de la station. Pour mon souvenir (j'écoutais de temps en temps), une façon originale d'entrer dans les sujets, humour et légèreté et ton pop ! Bien avant que le pape (Elkabach) ne lui propose d'être l'anchorman de la matinale.

The times they are changing
#Antibuzz (1) proposait son neuvième et dernier numéro ce matin. Le bon génie de Thomas Baumgartner a voulu qu'il propose aux auditeurs, aux chroniqueurs et autres activistes de l'émission, une (re)trouvaille cet après-midi dans l'esprit d'un certain Georges Perec :
"En 1974, l’écrivain Georges Perec s’installait trois jours de suite place St-Sulpice, à Paris, afin de décrire ce qui s’y passait dans les moindres détails, même (et surtout) les plus banals : un bus qui s’arrête, un passant pressé, les oiseaux… Il cherchait alors le littéraire dans le non-extraordinaire, ou plutôt dans « l’infraordinaire ». «Interroger l'inhabituel», disait-il. Le texte existe aujourd’hui dans une version « hypertexte » sur desordre.net. Par ailleurs, l’exercice a donné lieu à une variante radiophonique pour France Culture, intitulée "Tentative de description de choses vues au carrefour Mabillon le 19 mai 1978 " (2)
Nous,quand nous écoutions, hier, ces émissions qui s'arrêtaient, nous aurions tant aimés venir saluer animateurs ou animatrices et se reconnaître dans une communauté d'auditeurs ou d'aficionados. Là, vive le progrès !

The times they are changing-2
Adèle, ça vous dit ! Adèle réalisatrice, particulièrement pour toute une flopée d'animateurs/trices qui ont usé leurs fonds de culotte dans les studios de France Inter. Ce matin, Baumgartner a eu le bon goût et la bonne idée pour "marquer" la dernière émission d'Adèle, qui part en retraite, de faire témoigner ceux qu'elle a accompagnés pendant tant d'émissions. Pour écouter ce beau morceau de radio ce sera là ! Touchant d'y entendre Pierre Wiehn, ancien directeur d'Inter. C'est assez rare que la radio prenne le temps - ne serait-ce qu'une fois dans leur carrière professionnelle- de mettre en avant les réalisateurs, sans qui les animateurs-trices "bafouilleraient" grave. Pas de visage à mettre sur Adèle, pas de voix, un prénom (d'emprunt). Mais, ce prénom entendu au cours de tant de désannonces, c'était ça aussi l'âme de la radio de service public. Salut Adèle !

Bon, il encore un peu tôt pour avoir reçu une réponse à ma lettre ouverte à Olivier Poivre d'Arvor, directeur de France Culture… Mais je patiente en écoutant la radio.

(1) France Inter, le samedi à 9h15, pendant la grille d'été (juillet et août)
(2) source : le mini-site de l'émission,

2 commentaires:

  1. Hier soir à la conclusion de l'heure consacrée à la "tentative d'épuisement d'un lieu parisien" je rejoins Thomas Baumgartner près de la grille du centre des impôts de la place St Sulpice et je me pose sur le muret en compagnie d'une belle personne souriante et agréablement diserte.Un peu plus tard, attablé au Mabillon avec la bande de fous armés de leurs épuisettes encore tièdes d'avoir tant pêché de sons d'images et de point de vues, je bois en sa compagnie un "English Iced Tea" (dixit le serveur) et continue d'échanger quelques propos sur l'auditorat de France-Inter.
    La belle personne se lève pour quitter l'assemblée et moi " Je ne crois pas avoir entendu votre nom et elle : Adèle, je m'appelle Adèle tout simplement...

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    1. Hey t'es ouf ou quoi ? Tu m'appelais j'arrivais direct avec l'hélico de Drucker (l'oncle, of course)… Bonjour Adèle…

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