de bâton, de flamme, sur investissement, à la ligne. La ligne, j'y reviens après six semaines d'une petite pause d'écriture même si, mes chers auditeurs, je ne vous ai pas complètement abandonné en publiant chaque semaine un blog-note et une petite madeleine radiophonique le dimanche…
"Dans le sens des retours" cette phrase stupide, ânonnée, pourrait nous faire accroire qu'il n'y a qu'un seul sens aux retours. Et pourtant les retours vont dans tous les sens. Ceux qui s'annoncent la semaine prochaine auront leur part de tragique puisque une seule chose ne comptera plus dans l'univers média que la "rentrée", alors qu'il n'y a pas si longtemps les mêmes médias tiraient le rideau sur l'actualité galopante pour la mettre à l'heure de la diète qui rime si bien avec sieste. La semaine prochaine nous aurons le droit à la rentrée littéraire, la rentrée politique, la rentrée médiatique, sans oublier la sacro-sainte rentrée économique ! Les journalistes sont excités comme des élèves à qui l'ont vient d'acheter un nouveau cartable ou comme des profs qui vont faire leur premier cours. Il se passe quelque chose. C'est grisant. Et sur le modèle de la rentrée scolaire tout s'étiquette avec le mot "rentrée".
Le mois d'août a pourtant 31 jours dont il conviendrait de profiter jusqu'au bout. Mais non content que ces rentrées ne viennent pas assez vite les communicants ont inventé les "pré-rentrées". Au-secours fuyons ! En ce qui me concerne n'étant jamais parti, il m'était agréable de revenir à ce "feuilleton de la radio" dans cette atmosphère de "fin d'été", tant pour traquer la névrose "rentrée", qu'un temps suspendu au soleil ou à un autre rythme. L'impatience médiatique qui ne supporte pas longtemps le "non événement" ne rime pas forcément avec la vie réelle, celle qu'on prend le temps de vivre avec la radio…
(à suivre)
Fanch le retour! Youpeeeeeeeee
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