"Un média de service public n’est pas fait pour l’audience mais pour remplir des missions qui sont de faire vivre des valeurs de démocratie, de culture et de création." Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)
dimanche 3 mars 2013
Quand la musique donne…
"Tout commence" par Jeanne-Martine Vacher qui hier, à la fin de son éclectique Movimento (1), cite Nina Simone… Puis on se rappelle que Meshell Ndegeocello a publié récemment "Pour une âme souveraine - A dedication to Nina Simone" mais que Michka Assayas, sans son "Subjectif 21" (2), ne pouvait plus nous présenter son nouveau CD…
Puis, les RFI (Radio France Internationale) ont eu beau déménager à Issy-les-Moulins, ils n'ont rien perdu de leur soul. Aujourd'hui ils publient la présentation du livre de Gilles Leroy faite par son éditeur, dont je reproduis ci-dessous le texte:
"J’étais célèbre, on me reconnaissait dans la rue, on m’offrait des concerts dans tout le pays, mes disques sortaient en Europe… Les télévisions me demandaient, les stars de cinéma aussi me réclamaient à leur table, Lauren Bacall, Frank Sinatra, la minuscule Natalie Wood… Mes amis étaient écrivains, Langston Hughes, James Baldwin, Lorraine Hansberry. Ma vie pourrait-elle jamais être plus belle ? J’étais la coqueluche du moment et une petite voix en moi susurrait : Profite, Eunice, ça n’aura peut-être qu’un temps. Eunice, c’était mon vrai nom. Maintenant je l’ai oublié. Cinquante années passées dans la peau de Nina Simone m’ont fait oublier mon nom. Et c’est une drôle de chose, à la fin, que de devoir porter un nom qui n’a jamais été le sien. Pour vivre un destin qui n’était pas le sien."
Comment Eunice Kathleen Waymon, la petite fille noire née dans une famille pauvre à Tryon, Caroline du Nord, en 1933, est-elle devenue l’immense Nina Simone, la diva à la voix unique et au toucher de piano inoubliable ? Le destin de Nina Simone ressemble à un roman : c’est ce roman que Gilles Leroy recompose, livrant avec tendresse l’histoire totalement vraie et totalement romancée d’une artiste adulée dans le monde entier – mais si seule dans la vie. Avec cet émouvant portrait d’une femme blessée, Gilles Leroy nous offre, après Alabama Song et Zola Jackson, le troisième volet de sa trilogie américaine."
Et une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, lisez encore ceci : "Gilles Leroy et Meshell Ndegeocello seront les invités de la session live de l'émission Musiques du Monde sur RFI, samedi 9 mars de 22h10 à 23h00. Meshell interprétera 3 titres, dont "Please Dont' Let Me Be Misunderstood".(players ci-dessous)
J'ai écouté les extraits (iTunes) du disque de Meshell et pense que le titre "Pour une âme souveraine" n'est pas usurpé. Une réinterprétation troublante et forte. Alors, lire Gilles Leroy, écouter Nina devrait être aussi fort que de vivre avec Zelda Sayre (Alabama song) en écoutant les Alabama Shakes.
(1) France Culture, le samedi à 14h.
(2) France Musique, 2008-2012, le dimanche, 22h
Musiques du monde 3 - 09/03/2013 - 3ème partie
hommage à Nina SImone - Musiques du monde par rfi
Meshell Ndegeocello " please don't let me be... par rfi
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