samedi 23 mars 2013

Valli fait Radioscopie…











Leblack revient "at home" et c'est Valli qui s'y colle. Un genre de Radioscopie (1) pop qu"elle introduit par "Pince-moi, je rêve, Lenoir est toujours sur France Inter…". Alors peut-être que pour une fois on n'écoutera pas la musique mais juste les paroles de l'animateur qui, depuis deux ans, a quitté le navire des ondes. La musique on peut l'écouter sur un support CD déjà évoqué. Mais la petite histoire d'un Lenoir pudique et discret, qu'il fait bon retrouver quand on a passé tant d'années à ses côtés.

Je ne vais pas dévoiler ici ce que vous allez entendre là. Toutefois, une fois de plus on pourra se dire en l'écoutant "Mais à quoi ça tient de faire de la radio ?" et répondre "À rien, ou à la bonne étoile au bon moment". La bonne étoile c'était Pierre Wiehn, directeur d'Inter à l'époque (1974-1981), qui installe Lenoir chez José Artur. José qui lui "donnera" la première demi-heure du Pop Club (2), et ce quotidiennement. Puis José fin mai 1978, qui "arrête" le Pop et Lenoir qui se retrouve avec le challenge d'animer seul une émission à 21h, dont il n'aura le titre et l'indicatif que dans les quelques heures qui le séparent de sa prise d'antenne (3).

Je ne me souviens pas qu'un ex-producteur de radio, et d'Inter a fortiori, soit revenu dans les murs de la Maison ronde évoquer son parcours et ses souvenirs radio. Exceptés peut-être quelques uns avec Jacques Chancel, comme Roland Dhordain, mais ce dernier animait toujours une émission sur la chaîne. Lenoir, comme tant d'autres, a marqué plusieurs générations, beaucoup ne se sont pas remis de son départ. D'autres espèrent encore qu'il pourrait revenir animer régulièrement des "Black sessions" (4). Cette passion ou cet attachement du public à un animateur tient sans doute au fait que Lenoir parlait de musique et presque exclusivement de musique, et qu'il avait fini par "imposer" sa patte, sa griffe au point d'appeler son émission "C'est Lenoir".

Merci à Valli d'avoir inséré quelques annonces et autres indicatifs qui, en écho restent au panthéon radio de quelques aficionados, qui comme Lenoir ont mis " (de) la musique avant toute chose" (5). Quant à lui il n'a peut-être pas dit son dernier mot ?

(1) Radioscopie, Jacques Chancel, France Inter, 1968-?, qui durait 58 voire 59mn,
(2) Inscrire ce mot dans la recherche ci-contre et vous aurez quelques réponses tip-top,
(3) Je garde pour un futur billet les deux ou trois anecdotes que je possède sur ces débuts-là ! 
(4) Ça a failli se faire sur Le Mouv' en janvier 2012,
(5) Paul Verlaine, Art poétique,

1 commentaire:

  1. Fanch mon ami, tu es impayable !

    Et c'est un plaisir que de lire tes billets....Surtout quand tu nous (quand tu me) parles de Bernard Lenoir, l'inrockuptible !!!

    Guillaume

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