En haut à droite, il est là… |
J'ai beau dormir la fenêtre ouverte toute l'année, là, à Cul de France, i pèle. Mais au réveil, de voir ce mur de montagne infranchissable, un pic avec des traces persistantes de neige, le soleil qui donne dessus, voir quelques brumes monter de la terre, capter le silence si ce n'était le murmure du torrent et, comme une apothéose voir dans le ciel le bleu de la mer, c'est un peu magique, non ? Et ça (halte-là ! halte-là !), les montagnards ils en sont là. Même si gaillardes et gaillards, tout à leur montagne, ils ne savaient pas que Ménie Grégoire était passée hier de vie à trépas.
Pourtant, alors que vous croyez que c'est l'été, l'automne vient d'arriver. En biodynamie doucement l'été s'efface autour de la Saint-Barthélémy (24 août). Et vous pleurnichez parce qu'il fait froid ! Changez de calendrier et tout ira mieux. Je prends la route. Cap au nord. Le grand, le vrai. Enfin celui de Matisse, près Valenciennes… J'ai laissé mon Pizon-Bros dans un café de village comme s'il n'en était jamais parti depuis les années 60. Je vous mets ici un "son" d'une des émissions, qu'en son temps, j'ai préféré sur France Culture, "Le pays d'ici".
13 septembre 1988, "les plages du Nord"
"Documentaire radiophonique autour d'Ostende ou la fin de l'Est. Tous les jours un train
en provenance de Moscou arrive à Ostende, point de conjonction entre l'Est et l'Ouest
et plus encore la mer et la terre. Suite d'entretiens en direct du Casino d'Ostende."
Est-ce que Radio Fond de France aimerait faire le "Le Pays d'Ici" tous les jours à 17h sur la place du village ? Ce serait son arbre à palabres, son mur à dezibao… Ce serait LE lieu du rendez-vous radio quotidien. Convivial, "work in progress", festif, grave, sérieux. Ce serait le journal parlé et pour faire encore mieux "Le nouveau journal parlé". Et là c'est sûr personne ne voudrait louper ce rendez-vous là, un peu comme autrefois un certain Chancel à 17h sur France Inter…
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