J'ai voulu jouer le jeu de la collection et, jour après jour, chroniquer une des cent-dix-sept Radioscopie proposées dans le coffret de l'Ina. J'écoute à 17h dans les conditions du flux et vais ainsi vous tenir en haleine jusqu'au mois de mai 2016…
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Philippe Bouvard (8 Mai 1973)
L'oursin est donc venu au micro de Chancel (1). Chancel reçoit le journaliste (Le Figaro puis France-Soir), l'animateur de radio (RTL) et de télévision et s'amuse à rapprocher le statut professionnel de son invité et le sien qui pourraient en faire des… jumeaux. Avec sa nonchalance coutumière et sa causticité exacerbée Bouvard joue le jeu des "confidences" ou pour le moins le jeu de se dévoiler a minima.
Il enroule sa carrière de journaliste, s'amuse de sa réussite, n'est dupe de rien et n'est pas avare en "coups de pieds de l'âne" et autres saillies qu'il distribue avec talent. L'homme est souvent à fleuret moucheté. Il a beau être vache il sait être élégant. Alors pas question de froisser Chancel et encore moins d'apparaître comme un mufle ! Ce qui permet à Chancel de conclure par "J'en connais qui attendaient un combat Philippe Bouvard, Jacques Chancel. Ils attendaient l'oursin se débarrasser de ses piquants, mais je voudrai dire une fois pour toutes que personnellement j'ai reçu l'ami. Un ami de 20 ans." CQFD
(1) "Un oursin dans le caviar" Philippe Bouvard, 1973, Le livre de poche,
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