C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 17, ici)
"Un média de service public n’est pas fait pour l’audience mais pour remplir des missions qui sont de faire vivre des valeurs de démocratie, de culture et de création." Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)
mercredi 23 juillet 2025
Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 18
Journée de repos à Orcières-Merlette, Lundi 17 juillet 1989,
Claude : "Lever à 6h. Yann a enregistré les cloches ! Ouf ! "Ça sent l'étable et l'herbe coupé. Le vent est tombé. Soleil. Danse des martinets. 9h. Hôtel de la Poste."… Agnès : "C'est mon grand-père qui a construit l'hôtel primitif que vous voyez en carte postale dans le bar de l'hôtel." La maman d'Agnès, sourire fardé, chambre 4. Petites mains virevoltantes…" Agnès "Ensuite ce sont mes parents qui l'ont tenu, et nous, on a tout refait avec mon mari en 60-61, l'année que Merlette la station s'est construite."
Bar "Le petit ours". Agnès se demande pour qui travaillent Yann et Claude. "Ah, France Culture. On reçoit pas. Ici, on peut recevoir que Monte-Carlo (RMC), Inter tout juste, aucune chaîne musicale, aucune chaîne culturelle." Agnès précise ce qu'elle voit sur la photo sépia "C'était le garage des chevaux qui faisaient la diligence entre Gap et Orcières pour le courrier. Et l'ours dont je vous parlais a été pendu dans ce grenier à foin. Le mot "Orcières" vient d'ours parce qu'avant là où il y a la station de Merlette c'était tout boisé."
Septembre 1991. (À Orcières), Claude : "Demain on achète un parapluie pour moi… [Le parapluie de berger de Yann étant réservé à la prise de son dans des conditions venteuses et pluvieuses]. Nous commençons notre enquête sur l'ours. Paulette (la sœur d'Agnès) raconte ! "Un jour, c'était l'été 1897, les moutons [d'Hilaire Otman] furent attaqués…"
Prapic, aux sources du Drac, paysage qu'en un jour de l'été 89, les suiveurs du Tour ont pu admirer…
(À suivre, demain 8h)
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