Sculpture d'Ousmane Sow |
Le petit monde médiatique s'agite : Hees (Jean-Luc) est dans l'Express (1), Guillon (Stéphane) bat le tambour sur France 2 (2), Basse (Pierre-Louis) est chez Martel (3). Il y a quelques semaines Scalbert (Augustin ) publiait "La voix de son maître" (4). Quelques jours plus tard Télérama (5) tressait les lauriers de Val (directeur), de Cohen (un des journalistes de la matinale) et de France Inter. Un bonheur ne venant jamais seul, la station obtenait un taux d'audience comme elle n'en avait pas connu depuis 2003 (6) ! Après ces réussites de la chaîne, le livre de Scalbert est tombé un peu à plat (5) et n'a pas fait l'objet d'un tambour auquel l'auteur pouvait s'attendre (7).
On parle de radio, oui mais comment ? Des responsables, des vedettes, des coups médiatiques, oui. Du fond très peu. Les journalistes se gargarisent des aventures des vedettes. Martel aurait bien aimé que Basse (Pierre-Louis) qui n'a pas été reconduit pour ses émissions de radio sur Europe 1 charge Olivennes (Denis, directeur de la station). Basse sur ce sujet est resté en retrait. Ça aurait pourtant bien arrangé les thèses de Martel en cours dans l'Express, Marianne et autre blog. Dans le même temps nous n'avons plus aucune nouvelle de Souchier (Dominique) que la corporation avait soutenu comme un seul homme le temps d'un samedi et d'un dimanche de janvier 2012 quand ce dernier a pris la décision de quitter l'antenne d'Europe 1 ne pouvant plus accueillir dans ses émissions les responsables politiques qu'il souhaitait.
Quelques îlots subsistent pourtant. Le 13 mars, Laurence Le Saux dressait un joli portrait d'Augustin Trapenard qui incitera à l'écoute de son émission hebdomadaire sur France Culture (8), et quelques jours avant, une présentation de la série "18 bis, boulevard Hache-Cœur" que Frédéric Pommier anime sur France Inter.
Mais Le buzz qui enfle et désenfle au rythme de la vie médiatique n'a pas épargné la radio. Par tous ces artifices (ceux cités ci-dessus et d'autres) on parle de radio. Mais la radio dans ses créations quotidiennes, ses fabriques, ses bourdonnements ou ses ébullitions très peu, si peu. On dirait que pour la faire vivre il faille battre en permanence le tambour au risque de ne plus entendre la petite musique qui se joue derrière. Ainsi va l'époque. E la nave va !
(1) paru ce jour, pas encore lu, lirai
(2) chez Ruquier pour son livre
(3) Soft power, France Culture, 18 mars 2012, 19h,
(4) Nova Editions, janvier 2012
(5) 8 février 2012,
(6) 2ème radio généraliste, vague nov/dec 2011
(7) curieusement le livre démarre par la situation en 1963, en faisant totalement l'impasse sur tout le travail amont de Roland Dordhain pour façonner cette "nouvelle" chaîne dont il prendra la direction,
(8) Telerama.fr, rubrique radio. "Le carner d'or", France Culture, le samedi de 17h à 18h,
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