C'est flou ! Comme la poésie au quotidien ! |
Après un dimanche documentaire j'ai pris le chemin buissonnier qui samedi, chez Guillaume Gallienne (1) menait au Printemps des Poètes. Un beau florilège de polésies bien "récitées" mais à un rythme peut-être un peu trop enlevé, quand nous aurions aimé prendre le temps de les savourer. Sur les traces de l'enfance couraient Victor Hugo, Maurice Carême, Desnos, Verlaine, Kipling et quelques autres. Comme on tourne trop vite les pages d'un livre il faut réécouter une fois, si ce n'est deux, cette émission. Prendre à la volée quelques vers, les murmurer ou les dire à voix haute, les griffonner sur un bout de papier et les offrir au passant qui passe. Se dire une fois pour toutes "c'est fini je ne pourrai plus me passer de poésie !". Courir à la librairie (ou à la médiathèque) s'offrir par exemple "101 poèmes pour les enfants" et trouver la bonne occasion pour les lire… à des adultes. En faire un réflexe pour fustiger la morosité. Pour faire la nique à l'actualité. Et nourrir son imaginaire. Ou tout simplement retrouver sa part de rêve…
L'oreiller d'un enfant
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi !
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !
Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres et nus, sans mère,
Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir ;
Ils ont toujours sommeil, ô destinée amère !
Maman ! douce maman ! cela me fait gémir...
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !
Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres et nus, sans mère,
Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir ;
Ils ont toujours sommeil, ô destinée amère !
Maman ! douce maman ! cela me fait gémir...
Bonjour,
RépondreSupprimerIl y avait aussi samedi à 17h00 sur Culture le Carnet d'or. Mais tout va rentrer dans l'ordre et la poésie n'embêtera plus personne avant le printemps prochain.
c'est un peu comme la journée des femmes...
Bonjour Fanch,
RépondreSupprimerNous avons besoin de poésie, pour nous réfugier dans un ailleurs, loin de la morosité quotidienne, de nos soucis, de nos angoisses. Un livre de poèmes, m'a été offert qui porte cette dédicace : "Un livre de poèmes n'est rien d'autre qu'un cœur ouvert". Il serait grand temps que la radio, redonne enfin à la poésie la place qu'elle mérite.
Le chat et le soleil
RépondreSupprimerLe chat ouvrit les yeux/Le soleil y entra/Le chat ferma les yeux/Le soleil y resta.
Voilà pourquoi,le soir/Quand le chat se réveille/J'aperçois dans le noir/Deux morceaux de soleil. Maurice CARÊME
Cette poésie ci-dessus pour vous remercier de vos contributions. Merci de diffuser cette page à vos réseaux des fois que ça ferait boule de neige…
SupprimerPour vous remercier de ce charmant poème, (et pour que le chat soit en bonne compagnie): à mon tour de vous "réciter" un tout petit bout d'une réminiscence d'enfance :
SupprimerDame souris trotte,
Rose dans les rayons bleus
Dame souris trotte
Debout les paresseux ! (Paul VERLAINE)
Allez on refait "Poésie sur parole" http://www.andrevelter.com/psp.htm
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