samedi 24 mars 2012

Vous avez loupé (2)…


Pour "Atom Heart Mother" de Pink Floyd je suis capable de faire marcher sans aucune difficulté ma petite machine mémorielle. Septembre 1970. Il y a à peine un mois j'ai rapporté de Londres le double "Ummagumma" acheté dans un magasin où l'on vendait des disques de "deuxième main". Alors ce nouveau Pink Floyd annoncé, ça s'écoute dès sa sortie. Avec la plus belle fille de mon lycée on file chez Maillet. On sort le 33tours de son bac et on va l'écouter dans une cabine exigüe. Hum… Étant plus préoccupé par le charme de la plus belle fille de mon lycée, je n'ai pas, comme elle, l'écoute aussi attentive pour entendre pour la première fois chez Pink Floyd… des cuivres. Réécoutez le concert sur France Musique, Passons le Bac, avec l'orchestre philharmonique de Radio France.

Si vous aimez les vaches, et si vous aimez les cartes qui représentent, entre autre, les territoires où les vaches paissent pendant que les chiens aboient, jetez donc une oreille par . Et si vous êtes frustrés de campagne, ces micro-fictions vous rappelleront les dessins d'une célèbre dessinatrice qui a, pendant des années, fait les belles pages du Nouvel Observateur… On reste dans la nature avec le Facteur Cheval qui n'a jamais renié son "scandale de pierre".

Voilà de quoi passer un bon samedi radio. Avec, cette nuit, sur France Culture (1) Pierre Descargues et, dans la nuit de lundi à mardi prochain, sur la même chaîne Alexis Gourvennec (2), leader paysan breton, tout à fait… nature !

Ah j'oubliais la meilleure émission culturelle, du lundi au vendredi. Et si vous lisez à temps ce billet plongez dans les trésors de l'ina radio qui nous propose cette semaine la réécoute de la Radioscopie de Georges Delerue qui n'a pas encore créé l'indicatif de l'émission… Vu comment Chancel est admiratif on peut imaginer qu'en sortant de l'entretien il a aussitôt commandé son générique au compositeur !

(1) de 1h à 6h30, 
(2) 5h01, La fabrique de l'Histoire, par Emmanuel Laurentin, 1ère diffusion : 7 mars 2005.

3 commentaires:

  1. Merci pour la découverte de l'ina radio, que de richesses ! Merci aussi pour la mention de l'émission d'Arte, "28 minutes", dont j'espère ce numéro non-représentatif de l'ensemble ("La culture dans l'élection présidentielle"). Qu'est-allé faire François Weyergans dans cette galère, on se demande (promouvoir son livre, c'est normal) ; idem pour Robert Renucci, acteur et grand lecteur (promouvoir son projet, c'est normal). Les trois chroniqueurs : atterrants. La présentatrice : bafouillante et propos indigents, voire confondants de bêtise ("20 mois par journée fiction" dit-elle à propos d'un des romans de Weyergans, lequel reste sans mots). Arte à son plus bas, on suppose.

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  2. 28' c'est juste ici un clin d'œil off, je veux m'en tenir à mon sujet… Robin (Renucci) a été convaincant (sans rien vendre), quant à François (Weyergans) il semble avoir besoin de la longue durée pour exprimer sa pensée…

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  3. J’aurais tendance à abonder dans le sens de Philaunet qui voit dans cette émission – dans celle-là en tout cas – sa chaîne « au plus bas » (l’équivalent télévisuel du pire de France Culture). A un détail près, les trois chroniqueurs ne sont pas atterants, juste deux. Le troisième, Christophe Galfard, jeune et brillant physicien (et proche de Stephen Hawking), ne joue pas exactement dans la même division. On l’a déjà entendu dans le poste à « La tête au carré » de Mathieu Vidard, dans laquelle j’ai aussi entendu un vrai et jeune radioman en puissance.
    Pour revenir à l’émission (désolé pour Fanch qui veut s’ « en tenir à son sujet »), voilà bel et bien la version télévisuelle de l’absence totale d’imagination qui sévit à la radio publique : un plateau fourre-tout, une présentatrice et ses fiches, une brochette de chroniqueurs (les fameux « gros niqueurs » chers à Mermet ?), et évidemment à la clef, une peau de chagrin de temps de parole, et surtout l’absence totale de maitrise du débat. Renucci n’était absolument pas convaincant : il n’y a justement eu que Weyergans pour se signer en souriant quand Renucci a déconné avec son « ministère de l’élévation populaire »… Weyergans n’a pas forcément « besoin de la longue durée pour exprimer sa pensée », non, il a surtout besoin qu’on mette en sourdine le fameux « bruit médiatique », dans lequel ne dénote guère cette émission qu’on qualifiera de tout ce qu’on voudra sauf de « modération et ponctuation subtile, à rebours des modes et des codes du moment », là on croit rêver.

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