mardi 14 mai 2013

Succulent Gilles Jacob…




Le dandy Jacob joue et rejoue avec les mots et les évènements. Sa petite ritournelle sur Chabrol, lue ce matin par Christophe Bourseiller dans la matinale de France Musique, nous transporte ou nous renvoie vers tant d'images du cinéaste, qu'on imaginerait bien un petit film off, Super 8 couleur, sautillant des années 60, caméra tenue par Jacob et grand bon rire chaleureux d'un sacré Chabrol si humain.

"Je me souviens de faire chabro, et aussi de Fort Chabrol, je me souviens de Claude, un ancien légionnaire, une école de village, un gâteau de mariage, une grotte aux stalagmites, un briquet révélateur, une tartine d'enfant à la confiture de sang, un couteau à découper, une musique atonale, une institutrice adepte du yoga, un boucher jovial qui fait sa cour avec des bouquets en gigot, deux ou trois scènes d'horreur, une province balzacienne, et une fin rédemptrice, Le boucher, Chabrol à son meilleur".

in "Les pas perdus", Flammarion

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