jeudi 23 mai 2013

Sun records…





Ce qu'il y a de bien avec Fip, c'est que la "petite chaîne" de Radio France fait peu de tapage, quoi qu'il arrive, mais sait bien que tout aficionado de musique peut compter sur elle quand l'actualité musicale -heureuse ou malheureuse- nécessite un traitement fouillé, original et spécialisé. Que ce soit à l'antenne ou sur son site. Lundi dernier Ray Manzarek a définitivement fermé toutes les portes, dont celle qui aurait pu encore mener aux Doors. Sur son clavier les notes de "Riders on the storm" auraient fait supporter l'orage aux plus effarouchés. Les portes se referment sur quelque chose de Californie des années 60, et c'est vers Philippe Garnier que j'aimerais me tourner pour lire ce qu'il n'a sans doute pas manqué d'écrire (ou pas, gaffe avec Garnier !). Mes chers auditeurs vos lumières me seront précieuses.





P....., le v'là le soleil qui brille. Et Fip reflète bien (sic) cette lumière qui s'incrustait entre les sillons des disques vinyls que Sam Phillips produisait dès la création de Sun Records en 1950. Forcément le "Bear Cat" de Rufus Thomas est savoureux. Et de découvrir que Johnny Cash fit ses débuts dans "La maison des disques du soleil levant" (1).


 
Comme souvent voici que la tempête fit rage sous mon crâne et je dus - vite fait, bien fait - me rendre dans mon petit index radiophonique pour rechercher ce que j'avais conservé de Johnny Cash. Eurêka ! Un épisode de "Décibels" du meilleur tonneau (2), où Arno Bertina parle du "rocker" et du roman qu'il lui a consacré  "J'ai appris à ne pas rire du démon" (3). À la fin de l'émission Cash et Strummer (Clash) chantent ensemble leur propre "Redemption song"… de Bob Marley. 

Voilà donc comment, une fois de plus, les archives radio peuvent bouleverser, compléter, enrichir un sujet et le rendre présent, vivant et quelquefois… universel.

(1) Mix à ma façon entre "The house of rising sun" et "Sun records", que les anglicistes et autres passionnés de musique pardonnent cette galéjade…
(2) Productrice Jeanne-Martine Vacher, France Culture, 15 février 2007, 
(3) Naïve, 2006.

Ce jour, Georges Moustaki est décédé, la furie d'infos et d'émissions spéciales proposées, sans aucun recul, correspond-t-elle bien à l'image de sa paisibilité comme d'une certaine nonchalance qui habitait le personnage ? 

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