À l'Académie de la radio Chancel serait Immortel, ce serait même son secrétaire perpétuel, mais last but not least, c'est après la télé que l'académicien court de plateaux télés en micros radio, avec la santé d'un coureur de fond. Après Radio Taddeï (1), gageons qu'Emmanuel Laurentin (2) n'a pas manqué de lui demander pourquoi il n'avait pas écrit 'Le dictionnaire amoureux de la radio" (3). Je lui ai demandé à l'issue de son show à la librairie Dialogues à Brest et il m'a répondu la même chose que sur Radio Twizz (belge) hier : "Quand on a fait la télé on ne peut pas faire la radio, on aurait l'impression de radoter !". Hum… j'insiste : "Mais pourquoi n'avoir pas commencé par la radio ?"… Chancel ne s'en défendra pas, mais malgré toutes ses créations à la télé, il est peut-être d'abord dans "la mémoire collective des français", un homme de radio ?
Même si, c'est clair, le co-créateur d'Antenne2 - avec Marcel Julian le 21 décembre 1963 - a fait son miel de la télé (4), et qui, tel un ours des Pyrénées en a fait sa gourmandise essentielle.
(1) Tête à tête, France Culture, 27 novembre 2011, 20h,
(2) rencontre en public, Petit Théâtre du Quartz, Festival Longueur d'Ondes, Brest, 4 décembre 2011, qui devrait pouvoir être écoutable sur leur site en janvier 2012,
(3) Dictionnaire amoureux de la télévision, Plon, octobre 2011
(4) il est aujourd'hui conseiller du Président de Canal+, Bertrand Méheut.
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Trêve des confiseurs et des blogueurs, la semaine prochaine un feuilleton dans le feuilleton, mêmes jours, même heure.
Cent pour cent d'accord. Quelle que soit l'immense pierre apportée à l'édifice de la Télévision, Chancel c'est la radio et France Inter en particulier. Vous vous rendez compte ? on dit "Chancel" et hop, l'homme s'impose au souvenir, une petite musique signée Georges Delerue résonne dans nos oreilles, quelle que soit l'heure réelle du jour ou de la nuit, il est tout à coup 17h03 et un transistor se matérialise comme par magie pour nos yeux de l'intérieur. Car oui: qu'il le veuille ou non, le nom d'artiste -car il en est bien un- de monsieur Joseph Crampes est indéfectiblement lié à la radio par la grâce d'une voix (presque) inimitable et de ce panthéon sonore bâti d'un peu plus de six mille briques: les radioscopies, les "Pichancelles" comme disait mon père...
RépondreSupprimerLes "Pichancelles" joli, joli ! Je pense, si vous en êtes d'accord, que je vais envoyer votre commentaire à l'artiste ! Merci Hervé !
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