Bonnaud en… pile(s)

 

Eh M'sieur Bonnaud (1), si je vous ai bien écouté vous ne savez pas jeter vos journaux ! Ben nous, vaudrait mieux qu'on sache pas jeter les podcasts de votre émission car ce sont des livres, des films, des idées qui s'empilent et "on n' arrive plus à suivre" ! Hey ce n'est pas un reproche hein, mais depuis le 24 octobre, j'ai beau lire un max, mes insomnies n'y suffisent plus, et je n'ai pas encore fini "L'oreille d'un sourd" de Philippe Garnier (2). Vous voyez un peu le retard qui s'accumule et pourtant comme tout un chacun j'en prends, j'en laisse.

J'écris pas ça pour que vous passiez en hebdo (horreur !). Non, non changez rien mais faudrait trouver un truc qui nous permettrait à la fois de suivre l'activité culturelle, d'être encore plus sélectif (sinon on ferait bien que ça !), de penser un peu à la décroissance ou à une accalmie dans le consumérisme, d'entrer dans les chemins de traverse que vous savez nous indiquer, et puis, tant qu'à faire, ne pas avoir la désagréable impression de ne plus avoir le "temps de vivre". Un paradoxe, pour vous qui savez si bien nous entraîner à choisir. Je ne sais pas, faudrait peut-être trouver un truc une fois par semaine genre An 01 (3), pour réfléchir à comment toutes ces idées, ces projets, ces créas, ces expériences se croisent et se décroisent (4). Hey, pas d'usine à gaz de verbiage forumique ! Non quelque chose de léger, qui ferait comme une pause avec des H2M, des Sianko, des Daynac et un ou deux ratons-laveurs.

J'écris tout ça juste parce que je m'interroge. Vous ferez ce que bon vous semble ! C'est un avis d'auditeur. Rien de plus ! Puis ça vous permettrait peut-être aussi de "lever le pied" ou la tête c'est selon, ou tout au moins de jouer "en roue libre".  À la bonne heure, je continue à vous écouter chaque jour et à savourer… merci Bonnaud (5).

(1) Le Mouv', du lundi au vendredi 17h,
(2) voir le billet de ce jour-là,

(3) L'an 01, Gébé, Folio,

(4) ce qu'il est vrai vous faites quelque fois avec vos invités,

(5) l'émission du 1er décembre recevait François Morel qui traitait entre autre de sa création théâtrale autour des joutes de Jean-Louis Bory et de Georges Charensol (voir billet précédent)