lundi 21 juillet 2014

Il suffit de tendre l'oreille (pour tout savoir sur la radio)…















Je l'ai écrit plusieurs fois, il y a de nombreuses façons d'écouter la radio, mais quand cette écoute va jusqu'à révéler l'indicible on peut dire qu'on touche à la félicité. Pas moins. De quoi s'agit-il donc ? Le 8 octobre 2013, sur France Culture, dans "Du jour au lendemain" Alain Veinstein recevait Marie Richeux, productrice de "Pas la peine de crier" sur la même chaîne. Et ce n'est pas tant que d'entendre parler de littérature qui s'est révélé passionnant mais bien d'avoir entendu parler de radio…  de "fabrique de la radio" à la radio. C'est assez rare pour qu'on porte une attention et une écoute aigüe à ce moment de radio un peu exceptionnel.

Pour être sûr de ne pas être dans la complicité avec son interlocutrice, Veinstein commence par se dédouaner auprès des auditeurs "… d'elle je ne sais rien, pas de connivence entre nous, je ne lui ai encore jamais parlé même si nous travaillons dans la même maison… C'est parce que j'en suis convaincu que j'ose vous dire que son livre est une merveille… " On est prévenu c'est clair, net, précis et sans bavure ! Pour démarrer son interview Veinstein annonce la couleur "Difficile de ne pas parler de radio". S'ensuivent des propos banals sur le foot, les fenêtres du studio, sur la radio quand il fait jour ou quand il fait nuit, puis sur le titre de l'émission de Richeux qui, malgré un changement d'horaire n'a pas changé. Veinstein en profite pour dire que ce titre d'émission "Pas la peine de crier" est un manifeste. Rien moins. On ne parle toujours pas de littérature et heureusement puisque Marie Richeux va nous apprendre ce qu'était son émission à sa création.

Veinstein : "Ce que vous faites ce n'est pas une émission mais un programme (sic) avec différentes séquences qui se suivent, l'une d'elle s'intitule "Je déballe ma bibliothèque"". Où l'on apprend que si Marie Richeux n'a pas choisi ses rubriques elle n'a pas non plus choisi ce titre, que le directeur de la station aurait trouvé en référence au titre d'un livre de Walter Benjamin. À 13' Veinstein évoque (enfin) "Polaroïd" le livre que Marie Richeux vient de publier, mais, avant de parler de son contenu, Veinstein revient sur la séquence de l'émission qui porte le même nom. Marie Richeux explique "Au tout début de "Pas la peine de crier" tout était ficelé lorsqu'on m'a proposé d'animer cette tranche du matin (1). Il restait 5', le reste était occupé par des chroniques [faites] par d'autres gens, des journaux d'infos, des revues de presse… et j'ai dit [à la direction] que si je devais proposer quelque chose pour ce petit temps là j'aurais bien aimé faire de l'image. C'est comme ça qu'est arrivé Polaroïd.""


Marie Richeux



















Là, j'ai mis sur "pause". "Faire de l'image" avec cette façon de l'annoncer, voilà une proposition absolument inattendue pour ne pas dire incongrue à la radio. Comment quand on envisage de faire de la radio peut-on imaginer "faire de l'image" ? Particulièrement si le projet n'envisage pas que cette image soit visible pour l'auditeur, alors qu'elle sera bien le prétexte à une "création littéraire ou poétique" de forme radiophonique, lue chaque jour à l'antenne. La radio depuis sa création ne fait qu'évoquer des images réelles ou imaginaires. Pourquoi alors simuler l'utilisation d'une technique photographique, le polaroïd à image instantanée, pour raconter, décrire imaginer ce que l'œil de la productrice a vu avec ou sans ce polaroïd ? Quand au "pari tenu" sur la fabrication de l'image évoquée par Veinstein, Richeux reconnaît : "Non ça ne marche pas du tout à chaque fois…". Surtout si c'est pour nous annoncer qu'en fin de compte la création du texte ne part jamais d'une image réelle mais d'une image "inventée". CQFD. Et Marie Richeux, lucide, de distinguer ce qui, écrit pour la radio tient quand, une fois publiés ces textes peuvent "souffrir" de l'absence de la voix et de l'illustration sonore qui les accompagnent à la radio. On ne remerciera jamais assez Alain Veinstein d'avoir consacré dans une de ses émissions "Du jour au lendemain" plus de 20' à cette "fabrique de la radio".

Dans un tweet posté le 24 juin sur le compte de l'émission "Pas la peine de crier" (2) il est écrit : "L'an prochain on nous demande de porter un autre nom, d'enlever les polaroïds et les poèmes, mais nous on reste. #we-ALL-are-radio". On appréciera le "on" (3). Le nom de l'émission va donc changer, mais nous ne savons pas encore si elle va changer d'horaire, de formule si, assurément. Nous ne nous lasserons pas de suivre les aventures de cette émission "évolutive" pour laquelle nous sommes prévenus, il ne sera "pas la peine de crier".

(1) 6h-7h, puis 6h-6h45,
(2) @paslapeinede,
(3) Serait-ce le directeur de la chaîne Olivier Poivre d'Arvor ? La directrice des programmes Sandrine Treiner ?

23 commentaires:

  1. Merci, Fanch, de me faire réécouter cette rencontre
    De mon coté, je me souviens d'avoir été marqué par la séquence 16m38s - 19m45

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  2. Merci Philomène, c'est exactement ce que j'ai essayé de dire avec "Et Marie Richeux, lucide, de distinguer ce qui, écrit pour la radio tient, quand publiés ces textes peuvent "souffrir" de l'absence de la voix et de l'illustration sonore qui les accompagnent à la radio." Une pierre dans le jardin de Veinstein qui déclare péremptoire que c'est une merveille, alors que Richeux donne la paternité de l'objet "littérature" à son éditrice, ce qui vu l'objet littéraire en question peut semble t-il jusqu'à même faire douter Marie Richeux que cela en fut… de la littérature.
    J'essaye pour ne pas lasser mes chers auditeurs/lecteurs d'être assez concis. Vous avez bien fait de "pointer" ce passage qui est aussi un "grand moment de sincérité" à défaut d'être un grand moment de radio.

    Après avoir écouté Gérard Sire enchanter la radio et enchanter ses contes on n'hésitait pas une seconde à acheter le livre qui les rassemblait (Le clown, chez Jean-Claude Simoen, 1978 - Préface de Jean Yanne). C'est marrant pour Richeux je n'ai pas eu le début du commencement du désir de lire quelque chose qui me semblait dès le départ être une "supercherie" oratoire, pour ne pas dire une supercherie "intellectuelle".
    L'humilité, particulièrement quand on démarre à la radio, aurait été, sous un titre moins "tendance/bobo/vintage" d'écrire et de lire des textes qui d'eux mêmes auraient renvoyées à des images sans que ce soit la peine de le crier (sic) en appuyant bien sur un titre qui se voulait par trop signifiant ou par trop excluant tout imaginaire personnel à celui qui écoute. Belle entourloupe dans l'air du temps. Quant à Veinstein il n'en est que plus pathétique. "Merveille", "Manifeste", on frôle la canonisation. M….. alors !

    Voyez Philomène ce que j'avais retenu dans la rédaction de mon billet, vous m'avez permis de le développer ici. J'avais toujours été surpris et déçu que Marie Richeux se croit obligée pour lancer sa rubrique d'annoncer son titre. C'était là aussi prendre l'auditeur pour un gogo qui aurait pu croire à l'écouter que c'était le ronron habituel de l'émission. Si elle avait su mettre le ton ad hoc il n'y aurait pas eu besoin de titrer. Gérard Sire ne jouait jamais du pléonasme il animait pendant trois heures l'après-midi une longue séquence sur France Inter (14/17) il n'avait jamais besoin de dire qu'il allait conter. Grâce à la musique grâce à son tempo de voix, grâce à sa grâce de conteur on savait toujours où on était. Genre rien à voir avec cette prétention de "faire de l'image" et de se croire suffisamment doué pour être sûr que ça en sera ! O tempora o mores ! Il a manqué des étapes d'apprentissage à Marie Richeux, elle n'en est pas la seule responsable.
    À bon écouteur salut !

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  3. La distinction et le difficile mariage image/son à la radio n'est pas ce qui me gêne le plus chez Marie Richeux. Non, ce qui me gêne, c'est cette mise en scène perpétuelle, solennelle, chichiteuse, sans esprit ni humour, de textes convenus, tissés des clichés 'intello-poétiques' qui sentent le papier glacé des magazines de loisir littéraire. On n'y trouve ni silence, ni malaise, ni déphasement, ni exploration. Seulement un susurrement d'hôtesse de l'air qui nous murmure des phrases de journal intime lycéen. De la simulation intellectuelle, en somme...

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  4. Je suis surpris, et heureux, que mes quelques mots griffonnés de ce matin aient pu vous inviter à développer tout cela !
    Face à l'indicible de ce jour au lendemain, je perds ma voix, et je ne trouve plus mes mots...
    Et même, juste à écouter les premiers mots d'introduction d'Alain Veinstein, sur le choque de l'indicible, je n'ai rien compris ! J'ai cru qu'il se moquait ouvertement à l'antenne de Marie Richeux, ou bien de ses auditeurs. Mais non, Richeux et Veinstein n'étaient pas aussi tordus que moi, ils étaient ailleurs dans l'indicible et cela m'intrigue encore.

    Du coup, derrière la porte des podcasts, l'oeil sur le casque, j'ai pris de temps de me coller quelques Polaroïds sur les oreilles pour tenter de mieux comprendre ce mystère. J'avoue que les illuminations étaient faibles à travers le casque mais je n'étais pas dans le noir complet avec mes oreilles couleurs pastels. La poésie sous contrainte c'est quand même mieux quand c'est le poète qui prend librement les siennes. J'espère que c'est le cas pour Marie Richeux. En tout cas, cela ne me semble pas être une imposture. Je ne me sens pas le courage de déterminer l'ordre de grandeur radiophonique sur l'échelle de Veinstein.
    J'écoute le salut, en ne voyant jamais rien venir... mais je ne suis pas pressé !
    Bonne soirée

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    1. Merci Philomène, comme quoi Radio France devrait être plus attentive à "ses"auditeurs qui écoutent, d'Arvor et Treiner aussi… Ceci étant votre propos bien tourné incite à prendre le temps de la réécoute et de la réécoute encore une fois. Mais n'oublions pas le cadre de la création, ses conditions "tous les matins à 9h devant l'ordi etc" et sa diffusion plaquée dans un maelström de chroniques. Désolé j'ai besoin d'un autre environnement radiophonique pour entrer en poésie. "Poésie sur parole" m'allait bien…
      (à suivre)

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    2. Si l'on donne foi au propos que l'on entend sur les contraintes du flux radio construit en direct (que la radio se donne), du cadre du "sacro-saint programme" donnant des formes rigides annuelles et interchangeables. Quel sens, quelle autre poésie que celle là ? Poésie quelque peu maladive (par exemple: Polaroïd du 04-09-2013).
      Voir les propos de Veinstein, en début de l'émission, son pessimisme sur les rentrées littéraires. Selon Veinstein ce livre Polaroid serait beau justement parce que cette crise (littéraire sans doute mais pas que littéraire) est son sujet. Par contre, il est vrai que le rire et la joie de Marie Richeux à la fin de l'émission de Veinstein m'a semblé un peu forcé...

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    3. Et la posture de "retrait", de "souffle court" et de "silence" tout au long de l'émission, en mimétisme de celle de Veinstein, tout aussi forcée…

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  5. Le petit prince des ondes disait d'une drôle de voix:
    - S'il vous plaît… dessine moi un silence
    Le petit prince jamais ne renonçait à ses demandes. La demande ne s'expliquait pas: tout était posé dans le silence. Car sa voix donnait ses couleurs avec son sourire, le petit prince ne savait pas ce qu'il faisait si bien.

    La question du style pour Veinstein, faiseur de silence sur les ondes, n'est pas anodine. Il est une interview qui pourrait alimenter la réflexion Veinstein / Richeux. Et c'est bien sur du style avec Pierre Bergounioux dont il s'agit:

    - Du jour au lendemain 2013.11.20 Pierre Bergounioux - Le style comme expérience
    - Pas la peine de crier 2013.10.14 Le style 1-5 Considérations sur le style avec Pierre Bergounioux

    Que l'on pourra compléter par
    - Pas la peine de crier 2013.06.12 Souvenirs 3-5 L'enfance les fondations avec Pierre Bergounioux

    Merci Fanch, et bonne journée :)

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    1. Bonjour Philomène, il est bon de continuer à tracer le chemin… Hier France Culture sur son site "Fictions" mettait en avant un set de Marie Richeux sur Ferré au cours duquel elle contextualisait avec pertinence ;-)) tinyurl.com/lvfmn3n
      Bonne journée et bon été à l'écoute de nos programmes blogués…

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    2. Je m'attelais à cette tache ardue, moi qui dans mon enfance n'avait jamais dessiné que des serpents boa un peu ridicule ayant gobés un éléphant que tout un chacun prenait pour mes chapeaux. Mais le petit prince trouvait mes silencieux toujours trop bruyant, attelé que j'étais à réparer la délicate mécanique de mes avions de papier ondulé qui s'écrasaient immanquablement dans les déserts. Je finis par dessiner une boite toute simple, tout à fait impropre à la lévitation et je lui dis:
      - Regarde, j'ai mis un silence dans cette boite mécanique, elle est toute noir mais avec de la couleur dedans, j'y ai fait des trous pour laisser respirer le silence, si tu la mets à ton oreille tu pourras l'entendre.
      Tout d'abord septique, le petit prince prit la boite, la mit à son oreille et parut satisfait. Qu'aurais-je pu refuser au petit prince ?


      Je prends conscience, Fanch, que vous êtes aussi comme Marie Richeux un interviewer... La question du style (et sa critique) dans vos interviews vous préoccupe t elle ? Avez-vous remarqué, comment ce coquin de Veinstein tente d'obtenir quelques silences de la part de Bergounioux sur sa première question ? Enfin sa première question reposée une deuxième fois ? Veinstein me semble emprunter souvent en début d'émission un détour pour parler autour de l'ouvrage sans entrer dans le vif du sujet. Comme si finalement, l'ouvrage n'était qu'un prétexte pour la première partie de son émission. Cette réflexion vous semble t elle juste ?

      Bonne journée et bel été

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    3. Bonjour Philomène,
      Oui votre réflexion est très juste. Enfin disons que je la partage à 100%. Veinstein s'approche à pas de loup de son sujet et faisant semblant de regarder ailleurs y viendra en ayant (r)assuré son invité. Si j'avais été en situation d'interviewer Marie Richeux je n'aurai pas hésité à commencer par la prendre en photo avec le dit-Polaroid… Enfin j'aurais tenté de le faire subtilement et de faire raconter à Marie Richeux ce qu'elle voyait sur cet infiniment flou…
      C'est un bon jour pour Bergounioux après que j'en aurai "fini" avec le Easy Tempo italien d'hier soir. J'en reparlerai sûrement.

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  6. Bonjour, Merci pour votre écoute précise et toujours argumentée !
    Je ne parviens plus à retrouver le mail de Fanch, alors le commentaire fera le travail. Plusieurs précisions, informations. La direction de France Culture a souhaité - dans la nouvelle émission proposée à 16h - que le polaroid disparaisse ( j'annonçais le titre de la rubrique car on me l'avait absolument demandé, tout comme de faire un sommaire en début d'heure, croyez-moi, prendre qui que ce soit pour un gogo est la dernière de mes idées, nous l'avions abordé dans notre entretien, non ? )
    Le poème du jour et la bibliothèque ne feront plus partie de la tranche, non plus.
    Et le titre choisi est Les Nouvelles Vagues.
    Le traitement thématique et pluridisciplinaire demeure. Ainsi, qu'en fin d'émission, une séquence à dimension variable sur les révolutions intimes et fondatrices ( expérience d'un œuvre plastique, un texte, un paysage, une émission de radio, un film )

    Veuillez, s'il vous plaît, prendre chacun de mes sourires, de mes hésitations, de mes silences, comme les plus sincères ( s'il vous est arrivé de parler dans un micro, vous savez la fragilité de ce genre de parole, pas le temps de jouer à la poupée )
    Sans commentaire en revanche sur l'appréciation littéraire des Polaroids. Elle appartient à chacun et, désormais, n'embêtera plus vos ondes :) Sans commentaire non plus sur les autres petits pics ironiques c'est une forme de bienveillance devrai-je me convaincre :) !
    Au plaisir de vous retrouver à la rentrée
    Très bel été.

    Marie Richeux

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    1. Bonjour Marie,
      Merci de votre réponse précise et sincère. Il appartiendra à chacun de prendre ou pas "Les Nouvelles vagues". Je serai à l'écoute et, s'il y a lieu, sur la durée, prendrai le temps d'écrire. Ce que comme d'autres j'écoute dans une émission ce sont les sourires, les hésitations, et les silences. C'est constitutionnel de la radio et c'est ce qui lui donne encore ce supplément d'âme.
      Bel été aussi et bon soleil de ressourcement…
      (à suivre)

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    2. Non, je ne sais qui ça peut gêner ces magnifiques polaroid, ils sont des instants imaginés qui disent beaucoup de chose de la très belle radio on est entre l'esthétisme littéraire et la création.J'aurai aimé un polaroid sur l'absence que l'on peut ressentir sur une émission telle que celle de mermet auprès des auditeurs habitué depuis 20 ans à un rendez vous qui est une référence pour de nombreux auditeurs Je m(inquiète de la disparition des espaces de liberté. On vit des temps où la pensée n'est plus acceptée par les dirigeants. Comme une singularité dérangeante, mais essentielle. Rémy

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    3. Bonjour Rémy, je ne me souviens pas que la radio ait "sanctifié" à chaud un producteur, une productrice qui a été "viré". Dans quelques années on en fera des kilomètres sur Mermet. D'ici là vous pourrez l'écouter sur sa web-radio "Là-bas si j'y suis" à partir du 21 janvier 2015.

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  7. Salut à vous Fanch (et Marie Richeux),
    Grand amateur de "Pas la peine de crier", et maintenant que l'émission bascule sur une nouvelle formule, je serais intéressé par un billet rétrospectif sur le travail radio de Marie Richeux.
    Merci d'avance et bon été, et bon vent à tous.
    Childéric.

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    1. Bonjour Childéric,
      Ah !!! Oula… réécoutez Veinstein, scrutez Tel et Rama…
      Bel été à vous

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    2. Marie richeux a t-elle disparu des ondes de France culture aucune information n'a été faite sur la grille de rentré de cette station ont il fait la même catastrophe que sur France inter où Mermet notre institution de gauche a disparu lui aussi.

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    3. Pourriez-vous Anonyme signer votre billet s'il vous plaît ? Normal, la rentrée de France Culture a lieu le 1er septembre. Lire ci-dessus les précisions concernant les évolutions de l'émission présentées par Marie Richeux. Émission qui s'appellera "Les nouvelles vagues"…

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    4. je reviens vers cet espace de parole pour signaler mon mécontentement concernant depuis janvier 2016 le changement d'horaire de l'emission de marie richeux. Disparu de la grille de 16 h donc je peux ecouter en sortant du travail et à 14 h je travaille adieu marie à présent je viens de perdre à l'écoute une des plus belle voix et plus intelligente voix que la radio peut produir. Méfie toi marie pour mermet ils ont fait pareil changement d'horaire. soit disant baisse d'audience puis l'année d'aprés plus d'emission? marie bat toi te laisse pas faire reste sur notre radio à bientôt rémy

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    5. Bonjour Rémy,
      Sur votre allusion à Mermet sachez qu'en 1989 à la création de "Là-bas si j'y suis" l'horaire était 13H30/14h30 avec la coupure du flash de 14h. Puis 14h, puis 17h, puis 15h. Les accros, les fidèles ont utilisé le podcast et/ou le streaming (de fait il faut posséder un ordinateur, un abonnement à un opérateur de téléphone, ).
      Comprendre la logique d'un responsable des programmes est juste impossible. Pas ou très peu de logique. Il fallait autrefois des sciences à 14h pour "copier" France Inter et concurrencer Mathieu Vidard. Aujourd'hui on cherche le pourquoi du comment du changement d'horaire des "Nouvelles vagues". Cet horaire de 14h est un bon horaire encore faut-il que son contenu corresponde aux habitudes des auditeurs concernés par un tel horaire ! Et là, pour composer une grille "savante" il faut mette en route l'alchimie. Mais des alchimistes il n'y en a plus… Il y a juste des crispés de l'audimat et de l'effet d'annonce, du prestige et du spectacle. O tempora, o mores…

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  8. A noter : un article sur Marie Richeux dans Les Inrocks
    http://www.lesinrocks.com/2014/08/24/medias/next-gen-marie-richeux-belles-voix-radio-11520570/

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