"Un média de service public n’est pas fait pour l’audience mais pour remplir des missions qui sont de faire vivre des valeurs de démocratie, de culture et de création." Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)
vendredi 29 mai 2015
Inouï…
Bon pendant que la Fifa s'empêtre dans l'abracadabrantesque et que Platoche semble dégoûté, les matchs continuent. Pareil pour Radio France : pendant que le médiateur…, pendant que les syndicats… pendant que la direction… pendant que la tutelle… pendant que le Csa… pendant que les directeurs de chaine reçoivent les producteurs… les émissions continuent. Sauf que la radio étant une source d'information, on aimerait être informé par la radio des événements de la radio. Qu'en pense Jean-Marc Four le directeur de l'information de France Inter lui qui animait l'an passé sur France Culture "Le secret des sources" ? Il n'aurait quand même pas l'ironie cruelle d'annoncer que les sources internes sont secrètes, si ? Méthode Four : faites ce que je vous dis mais ne faites pas ce que je fais. Absolument crédible !
Donc l'auditeur est prié d'écouter, de répondre à Médiamétrie, de roucouler sur les réso zoziaux pour vanter l'excellence de telle ou tel, mais de s'interroger point. Que fait le médiateur (l'autre) celui qui est "attaché" (c'est le bon mot) à Radio France ? Comme ce n'est pas RTL, Europe 1, RMC qui vont nous informer va donc savoir ? Quant à la TV on peut toujours rêver ! On parle de droit de suite pour l'info. Mais là où est la suite ? Cette situation doit être tout à fait confortable pour le Pdg de Radio France. Les médias l'oublient et vogue la… galère. Car rien, loin s'en faut, n'est réglé. Et la galère est toujours là. Cet état de fait devrait faire perdre un peu de leur superbe à ces journalistes, perpétuels donneurs de leçons de journalisme. Là en l'ocurrence on aimerait bien que le Washington Post, l'International Herald Tribune ou le Frankfurteir Allgemeine Zeitung viennent enquêter sur ce qui se passe à la Maison de la radio. Des fois que ça puisse nous intéresser.
Un média de communication qui ne communique pas sur lui-même c'est la tarte à la crème de la communication moderne. C'est un peu plus de discrédit sur une institution médiatique qui aurait gagné à être transparente quand elle se contente de faire le dos rond. Insupportable !
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On peut s'en prendre aux tutelles et aux journalistes, mais ce sont des cibles faciles, qu'on sait sottes et sourdes.
RépondreSupprimerOn peut aussi interroger les productrices et producteurs de Radio France, histoire de savoir ce qu'ils comptent faire de leur grève.
Que ceux qui écoutent la radio s'adressent à ceux qui la font, sans s'emmerder avec les intermédiaires.
Un anonyme (pas content)
Votre propos est original, cher anonyme qui ne l'êtes sûrement pas.... anonyme. ! Dommage que vous n'ayiez pas signé !!!
SupprimerUn bémol au commentaire.
RépondreSupprimerC'est pas" leur "grève mais "notre" grève.
Auditeur RF je suis concerné comme une partie des salariés du 116 Av Kennedy.