On n'en peut plus ! Comment évitera-t-on aujourd'hui par la porte ou la fenêtre, les "analyses" bidons, les commentaires de complaisance, la méthode Coué en gélules, les slogans de pacotille, les messages subliminaux ?
- "Les français, malgré la grève, sont attachés à leur radio",
- "Les magnolias fleurissent au printemps, je répète,
les magnolias fleurissent au printemps",
- "La grève a détaché de nombreux auditeurs de plusieurs de nos radios",
- "Le train sifflera trois fois, je répète, le train sifflera trois fois"
- "Les Français nous envoient un signal fort pour vite
retrouver les programmes de nos sept antennes",
- "Dans le jardin de mon père les lilas sont fleuris, je répète,
dans le jardin de mon père les lilas sont fleuris",
Ad libitum…
Mais alors, les Français, les auditeurs, ils ont écouté quoi depuis fin novembre ? Le programme musical ? Des journées entières ? Cette situation absolument inédite ne sert aucune cause. Ni celle de la direction, ni celle des grévistes. Elle laisse pantois et dubitatif. Elle va faire diversion quelques heures et laisser perplexes nombre d'auditeurs qui ne manqueront pas de s'interroger sur la validité des chiffres Médiamétrie. Elle va bien énerver les patrons des chaînes concurrentes qui vont se demander à quoi ça sert qu'ils se décarcassent. Elle va rendre perplexes les tutelles (Finances et Culture) qui ne peuvent quand même pas soutenir la grève pour que les audiences augmentent.
Allo Ubu ?
Dernière minute : Madame Veil qui devait présenter, ce jour, les sondages aux salariés, sera remplacé par M. Schick, Directeur de la Stratégie du public et du Développement des marques (sic) et Madame Emmanuelle Henry, Directrice des Études et de la prospective…
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