Je change de galaxie. En plein palier de décompression, dans le bus de la Petite Ceinture (PC), je croise Gilles Davidas (1). On se connaît un peu. Les bonnes ondes. Nous parlons radio. Un mot en enchaîne un autre. Une émission, une productrice, un directeur des programmes, un ingé-son, une Pédégère (Michèle Cotta), un producteur, ceci, cela, des anecdotes comme s'il en pleuvait. Des histoires en boucles. Un itinéraire de bus en boucle aussi. On cause, on parle, on jacte. Lui surtout. IN-TA-RI-SSA-BLES. À en oublier de descendre à la bonne station… Certains font des bulles, Gilles lui c'est les boucles. Nous en reparlerons en juillet.
Je suis venu faire mon tour… de ronde. Écouter, voir. Sentir de plus près. Écouter. Comprendre les petites ondes, coincées dans les interstices de la mémoire de ceux qui me parlent. Je regarde tout. Tout ce que je n'ai pas vu dans le film de Nicolas Philibert (2). Le détail de rien du tout mais qui fait sens. Je croise Pascal Mouneyres qui écrit sur le blog Syntone (3), deux inconnus à qui je parle du 104 (le studio) futur siège de l'auditorium et en plein travaux… sonores.
Avant j'ai fait deux heures d'interview d'un personnage charmant (et historique) que vous découvrirez aussi sur le blog en juillet. J'ai continué à tisser la toile ou à coller des petits morceaux.Juste avant de se quitter Davidas évoque "Les bleus de la nuit", l'émission ouverte aux débutants-apprentis-radios qui voulaient tenter d'être sélectionnés.Il évoque un certain Philippe Garbit qui n'est plus un bleu mais qui toujours la nuit… (4)
Je rentre par la rue Oberkampft…
(1) Réalisateur à France Inter puis France Culture,
(2) "La Maison de la radio", avril 2013
(3) Et aussi dans les Inrocks,
(4) Producteur des Nuits de France Culture, du lundi au dimanche, 1h-6h,
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