jeudi 20 juin 2013

To Beat or not to beat…

D'emblée qu'on me pardonne ce jeu de mot, moi qui ne maîtrise pas l'anglais, et qu'on s'en tienne au joli mot de beat qui résonne et que Marie-Hélène Fraïssé propulse dans "Tout un monde" (1). Cela fait des années que chaque semaine, je mets dans un coin de ma tête une info sur un programme radio que je veux écouter. Avant le podcast, si je laissais passer le jour et l'heure, je prenais une gamelle et jurais comme un charretier de n'avoir pas eu la bonne idée de me coller un post-it sur le front. Maintenant je sais que je peux "revenir en arrière", et j'y suis revenu.


par Alain Dister.
Découvertes/Gallimard






Il y a une dizaine de jours, je savais qu'il me fallait ne pas louper l'épisode de "Tout un monde" du 4 juin. Et je l'ai loupé. Cash. J'ai une excuse, j'étais en route pour "Les ondes" le bistroc où j'allais, à 16h, interviewer un grand monsieur de la radio. Bon, j'ai réparé mon oubli et rejoint l'"Open road" de Kérouac et ses petits camarades, Allen Ginsberg et William Burroughs. Je ne me lasse jamais d'en savoir plus et d'essayer de comprendre ce mouvement de la Beat Generation. J'ai lu le Découverte d'Alain Dister en 1997. Mais ça serait l'occasion de le relire avant d'aller à Rennes voir l'expo de Jean-Jacques Lebel. C'est un plaisir renouvelé d'écouter Marie-Hélène Fraïssé, toujours "habitée" par ses sujets.

Lebel évoque l'"Autre Amérique, celle des Indiens, des poètes, des peintres, des musiciens de jazz". "Autre Amérique" que Fraïssé piste sans relâche depuis des années. Lebel a engrangé quelques pièces sonores originales et "En sa compagnie, nous parcourons la planète des "Beats": du "Village" new yorkais jusqu'à San Francisco,  du Beat Hotel de Paris jusqu'à Tanger et au Rif, en poussant jusqu'à l'Inde et au Japon...égrenant les étapes principales de cette route flamboyante, qui n'a pas fini de susciter des envies de départ..."

(1) France Culture, le mardi, 15h,

1 commentaire:

  1. super emmission !
    Quel plaisir de retrouver les furieux du beat qui on tant nourris mes éternels 17 ans ! Lebel, un sacré chouette gars! j'irais faire levoyage à rennes, parce que ça goûte bien !
    a tout à l'heure, sur la route

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