Avant même de m'installer devant notre feuilleton quotidien, Gilles Davidas m'envoie de l'image. Et une sacrée bordée. Comme l'écoute peut donner envie d'écrire, une image me suggère un titre. C'est parti, P'tit Louis (1) !
François Béranger aurait tant aimé être à Répu ! Passée cette chanson, qui raconte son quotidien, quand il pointait chez P'tit Louis/Renault, vous pourrez l'entendre en 1973, dans "L'an 01", le film de Jacques Doillon… Et ici quand, à sa mort, Mermet lui a rendu hommage.
La République sous la pluie… Radio Debout c'est des techniciens qui prennent le micro, des reporters à la console,… chacun peut tout faire dans un esprit d'échange et de partage, sans spécialiser les fonctions.
Démocratie participative
"On a besoin de rêver, sans rêve il n'y a pas de projet !", "Ce qui est important c'est le bonheur !", "Jamais "on" ne s'intéresse à la dimension qualitative de l'action",
Thomas, le berger-restaurateur de Fond de France a réussi à descendre de sa montagne où s'est créé la web radio Radio Fond de France, pour venir sur la place du village de la République, de Paris.
Les photos sont de ©Gilles Davidas,
Vous avez demandé la police… La police vous parle
Léna, gardienne de la paix (1), témoigne des difficultés actuelles de la police. "De plus en plus d'interpellations, avec peu de moyens et peu d'effectifs. Il y a une démoralisation et une tension. Les gens [policiers] ne sont plus soudés, ils ne sont plus fiers de leur métier. Aujourd'hui une de mes collègues s'est suicidée, avec son arme de service et laisse deux enfants. Il y a plusieurs solutions aux violences policières : n'insultez pas les gardiens de la paix derrière les boucliers, car ce sont des humains, sinon au bout d'un moment "la cocotte explose". Présentez-vous, parlez-leur. Humaniser le débat, dans les situations d'agression ça peut désamorcer le conflit."
"Pour ce qui concerne les fauteurs de trouble il existe plusieurs solutions : les filmer ou photographier et circontancier les faits. [Question : mais les policiers en civil peuvent être fauteurs de trouble]. À ce moment là ils ne sont pas au-dessus des lois et si les scènes peuvent être filmées et que leur identité est reconnue, elle peut être transmise au procureur de la République."
Question : Vous avez des collègues qui viennent ici à République ?
"Il y en a qui vous suivent, qui écoutent, qui pensent que c'est possible de changer les choses, que ça peut renouer un lien avec le public. La police c'est des gens comme les autres."
(1) Le prénom a été changé,
©Arnaud Contreras |
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