jeudi 21 avril 2016

Gonzo…gonzo (choses vues et entendues)


Gonzo
Les jours de sondage Médiamétrie, la ruche (Maison de la radio) bruisse des petites ailes de tous ceux qui s'agitent. Et ce jour-là (hier) j'étais là ! C'était quelques minutes avant le début de L'Instant M (1) qui recevait Marie-France Etchegoin pour son livre "  ". Mais avant, ce fut la chronique de Jean Stern qui nous parla du gonzo journalisme. Gonzo "De l’argot québécois, on peut le traduire par barré. Mais cela est discuté, contribuant à sa petite légende : certains disent que le mot a des racines irlandaises, d’autres italiennes." (2) Et Stern de citer Tom Wolfe, Nick Kent, Gay Talese quelques papes du journalisme gonzo.

Sans oublier notre free press française, "Actuel", le journal créé par Jean-François Bizot en 1967, et dans lequel il fallait savoir lire les articles écrits en bleu sur fond jaune, ou en rouge sur fond bleu… 

Houba Houba
Tel le marsupilami, j'ai beaucoup vu sauter Sonia Devilers qui, la joie touchante d'avoir gagné le Grand Prix, pouvait se féliciter d'avoir battu les audiences du bateleur Morandini. Morandini qui, sur Europe 1, a définitivement rangé les médias au rang de ses tics les plus buzz-people, poussant en permanence le bouchon du sensationnel "Vu à la TV", au détriment du fond. D'un côté les tics, de l'autre l'éthique et la rigueur. Succès mérité de Sonia qui a sûrement reçu son billet pour une troisième saison.

















Le mur du son
Au hasard de mes pérégrinations, dans un bureau ouvert, j'entends du son qu'on cisèle… Trois personnes s'affairent sur des écrans et, à l'appui de grands cahiers, saturés de signes cabalistiques, cisèlent la matière son jusque dans ses moindres "imperfections" qui, s'ils n'avaient l'oreille, pourraient accrocher celle de l'auditeur. Sophie, Clémence et Bastien sont dans une "cellule" comme d'autres sont dans un studio. Les uns, sous les projecteurs de Médiamétrie, les autres des fourmis laborieuses qui, dans la plus grande réserve participent à "La fabrique de la radio". 

Partie lyrique (sans le son… ni Véronique)
Puis, telle Pénélope (sic), je remis "l'affaire" sur le métier et tissant ma toile en de belles rencontres, je creusais toujours plus profond le sujet de la radio. Ah je vous vois venir vous voudriez savoir qui sont-ils ? Ils sont dans la comète et, avec eux nous racontons des histoires, nous faisons le tour, et même quelques détours, du passé au futur sans oublier le présent. Vous voilà renseignés soyez donc bien contents.

Radio Debout
"A place to be", chère République (Place de, Paris) ! Dans la ferveur du jour au lendemain, la foule composée d'une humanité de 7 à 77 ans (3), remet le couvert de la parole, libère la soupape de la cocotte-minute, explose de joies, de colères et de fraternités. Je passe dire un mot : "Le sondage Médiamétrie du jour est tombé. 100% des auditeurs de "Radio Debout" sont debout. Tandis qu'à Europe 1 ils sont à genoux !". Ce n'est qu'un début…

©Gilles Davidas
















Symphonie du nouveau Monde
C'est l'instant magique, l'instant beau d'une beauté simple, sensible, électrisante. Il n'y a pas de mot. Juste l'immense joie d'avoir été là et, d'avoir vu et entendu ça. Le mur peut tomber… Le mur va tomber…

Vers des périphéries improbables à la nuit
Le sac est lourd. Le métro blafard. L'histoire qu'on me conte, dure et merveilleuse à la fois. Une histoire de vie pleine et brisée. Une histoire dans laquelle se mêle le son et la radio, la mémoire et le vivant. Dans un tissage infini où l'humanité rayonne… et qui, ce matin, pointe presque jusqu'à l'aurore. Et Jean-Roger (Caussimon), raccord, "Le jour viendra"…



(1) France Inter, du lundi au vendredi, 9h40, Sonia Devillers, productrice,
(2) Off, Jean Stern, me confia : "en argot italien, gonza veut dire fou ou dingue, mais cela n’est pas forcément la bonne étymologie ! Bon maintenant les argots ont pu se mélanger dans les faubourgs américains !",
(3) Que la cécité médiatique persistante empêche de décrire dans sa réalité cosmopolite et inter générationnelle,

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