jeudi 31 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 24

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 23, ici)

Lemon, Fignon, TdF, 1989








Versailles-Paris (75), Dimanche 23 juillet 1989, 21è et dernière étape, 22 km
Claude Giovannetti : "Dimanche 2 juillet 1989, au Sofitel de la porte de Versailles à Paris. 10h du matin. Avant la dernière étape contre-la-montre et l'arrivée sur les Champs-Élysées. Les équipes sont arrivées la veille et dans le hall, clients et coureurs mêlés. Énormes valises et roues de vélo. accents et visages à demi-repérés. En attendant Vincent. On lui a téléphoné quelquefois pendant le Tour pour avoir de ses nouvelles. Souvenir d'un garçon pâle, au grand sourire. le même sourire toujours, marqué par l'effort et le soleil et les traces d'une chute".

Yann, s'adressant à Vincent : "Vous êtes soixante-cinquième. Vous partez vers 14h41…". Vincent : Dans l'ensemble je suis assez satisfait de mon Tour quand même. C'est à peu près la place que j'espérais faire.Je ne sais même pas si j'aurais un contrat l'année prochaine, parce qu'avec notre équipe on ne sait pas comment ça se passe. J'espère…"

"Le Tour de la France 1989, a vraiment été très beau."  Vincent : "Avec l'équipe on a été à 'hôtel et on a regardé le final Lemon-Fignon. C'était dramatique et superbe à la fois. Fignon dans la tête il est en train de perdre. Il était en avance toujours autant mais il savait que le contre-la montre faisait 22km, qu'au départ il avait 50' d'avance mais à mi-parcours il en a déjà perdu 20 ou 25. Donc il savait qu'il était peut-être en train de perdre. Tandis que Lemon c'était autre chose il était renseigné plus tard mais il savait qu'à mi-parcours il était peut-être en train de gagner."

(À suivre, demain 8h)

mercredi 30 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 23

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode, 22 ici)

Brison-Saint-Innocent (73)



Aix-les-Bains-L'isle d'Abeau (38), Samedi 22 juillet 1989, 20è étape, 127 km
En avril 92, suite des repérages : les trains se suivent, Corail, vieux train, marchandises, mais ne se ressemblent pas ! Claude : "Se lèvent enfin, les bras automatiques rayés de rouge et blanc…" Les chiens aboient mais la caravane est passée depuis longtemps. Trois ans presque. Dédée, correspondante du Dauphiné, nous raconte l'étape dans le détail comme si c'était hier.

Elle s'adresse à Laurent Fignon : "Alors Laurent qu'est-ce que tu fais, tu vas perdre ton étape et le Tour de France, et il l'a perdu là ?" Vincent raconte que c'était une étape amusante "On faisait semblant de se tromper de roue, de faire des chutes,…" 29 avril 1992, 11h10 la gare de l'Isle d'Abeau. Yann "On enregistre le passage des trains…" Claude : "Conversation au-dessus des rails en attendant le train de 11h52… Né en 1910, des mains grades comme des racines, Lucien Cotonnet nous raconte la vie de la région avant Hewlett Packard…"

"Aller Fignon, aller Laurent hurlait la foule. Le pauvre il a perdu sur les Champs Élysées ce dimanche son beau maillot d'or pour huit misérables secondes."

(À suivre, demain 8h)

mardi 29 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 22

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 21, ici)

L'ours sur la place de Villard de Lans











Villard de Lans-Aix-les-Bains (73), Vendredi 21 juillet 1989, 19è étape, 125 km
Des cloches sonnent. "Un homme figé dans l'immobilité du pêcheur, "s'amuse" (?) de temps e temps en gestes larges et glissés au-dessus du ruisseau. Il pêche la truite à la mouche et il pleut toujours. Le chuintement des pneus plus haut sur la route."Vincent "C'était une étape importante puisque c'était la dernière étape de montagne. Je suis plus anxieux que d'ordinaire. On dit toujours que je risque d'être éliminé jusqu'au dernier col. Je gardais quand même le moral. IL n'y a pas de raison, il ne va rien t'arriver". 

Près du pont le café "Désira" où nous attend Bruna Basso (elle rit franchement). Claude : "Une écriture petite et ronde, bien formée". "Les gens font deux pas sur leur pas de porte, un coup à l'ombre, un coup au soleil. il fait chaud, certains arrivent droit de la piscine, encore étourdis d'eau. On se salue, se fait petit, au passage de cet impressionnant défilé de voitures de presse du monde entier venus se faufiler dans les lacets étroits des Gorges de la Vence (Isère). les garçons promènent fièrement leur "Petite reine" rutilante. André Dussolier prend l'air dans la décapotable d'Antenne 2. Une petite phrase au haut-parleur : "C'est regroupé qu'actuellement le peloton traverse Saint Égrève (38)". Et moi, "Une mère colorée de têtes baissées bouche soudain l'horizon entre le café à droite et la boulangerie à gauche. Fignon, Lemon, Delgado, Mottet devant aux coudes à coudes , et puis une mère de numéros aussi rapides et éphémères qu'une vague. Ils sont passés. P.S. : Vincent Lavenu, noyé dans la masse, dossard 157." Quel compte-rendu ! Bravo Bruna (de Trieste ? en Italie ?)

Claude "Un génépi et bonne nuit !"

(À suivre, demain 8h)

lundi 28 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 21

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 20, ici)

Saint-Barthélémy de Séchiliennes (38)












Bourg d'Oisans-Villard de Lans (05), Jeudi 20 juillet 1989, 18è étape, 91,5 km
Vendredi 4 octobre 1991. Bourg d'Oisans. Claude : "Il est 8 heures, la quincaillerie est ouverte. Entrevu la veille au soir, à travers la vitrine, le long plancher et les rayonnages encombrés. Entre les outils de jardin, les pots de terre cuite, la faïence empilée, Yann ramène une fronde fixée au carton par un élastique, que l'on détache, que l'on emballe, rouge comme un jouet. Complice le quincailler en blouse grise derrière sa caisse.… [Avec Paranthoën], mêmes souvenirs d'enfance, de jeux, de Tours de France".

"Un homme s'approche de la banderole rouge du point scratch, installé au plus fort de la côte, chronomètre à la main il monte sur un escabeau. C'est le signal et la foule e lève comme un seul homme. Ils arrivent, c'est fantastique et chacun essaye d'attraper au vol toutes ces sensations qui l'assaillent. Le bruit des pneus sur le goudron chaud et celui des pédaliers réglés comme une montre suisse, la beauté des tenues multicolores et chatoyantes, lecscintillement des vélos superbes qui en feront rêver plus d'un… Des signes de fatigues, d'efforts, de déterminations sur les visages des coureurs mais il vont vite, très vite, trop vite. On n'a pas le temps de repérer ses favoris déjà ils s'éloignent avalant la côte" Cette belle envolée on la doit à une dame qui a envoyé une carte postale.

Claude et Yann constatant le soir très tard qu'ils ont oublié une lettre, Claude annonce que demain il faudra rebrousser chemin. "Et l'accordéon d'Éric Bouvel…"

(À suivre, demain 8h)

vendredi 25 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 20

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 19, ici)

Le Monêtier-les-Bains













Briançon-L'Alpe-d'Huez (05), Mercredi 19 juillet 1989, 17è étape, 161,5 km
Une dame au départ de la journée de Yann et Claude, le 1er octobre 1991. "Vous êtes charmant avec votre grand parapluie ! Il est à l'image du décor que vous traversez, c'est-à-dire il est rural… " Yann lui fait écouter le vent. "Moi, j'adore le vent au bord de la mer mais ailleurs je ne l'aime pas" dit-elle.

Les cloches sonnent. Claude : "Nous allons vers le col de la Croix de fer. Impression d'être dans une image sépia de vieux magazine sportif. Et la Croix de fer ouvragée sur son socle de pierres. 10h à l'église de Huez, Yann seul. Les cloches sonnent."

(A suivre, lundi 8h)

jeudi 24 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 19

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989…(Épisode 18, ici)

Vincent Lavenu, TdF, 1989


Gap-Izoard-Briançon (05), Mardi 18 juillet 1989, 16è étape, 174 km,
Le receveur de La Poste de Chorges : "Passage du Tour à Chorges, 18 échappés, Vincent Lavenu dans le peloton, Fignon légèrement attardé." Vincent : "Cette étape, entre Gap et briançon, je l'attendais depuis longtemps… Avant même que je sois sélectionné pour le Tour j'y pensais déjà… Je me voyais déjà échappé, je me faisais des images comme des gamins. Et je veux absolument partir de loin, prendre le large tout seul. Au départ de Gap je me tiens tout de suite en première ligne et deux kilomètres plus loin je me fais enfermer dans le peloton. je m'en voulais vraiment d'avoir loupé cette échappée."


Claude "Le village somnole entre été et hiver… Chambrée de trois lits gigognes pour le parapluie, le nagra, les bandes, le matériel radio. Nous sommes les seuls occupants [de l'hôtel]Les cloches sonnent… comme les sonnailles des moutons et des brebis?

La "Casse déserte" : "Je me souviens de Fausto Coppi et Gino Bartali, ensemble, côte à côte, avec près de dix minutes d'avance. Coppi qu aurait pu s'échapper seul, Coppi laissant gagner l'étape à Bartali à Briançon où la foule des Italiens les attendait. Robic;, je revois ce petit coureur, fonçant, courbé sur sa machine, avec sur la tête son casque légendaire à lanières. Bobet, le grand Louison Bobet, pendant trois années de suite, gagnant le Tour, dans la Casse déserte." 

(À suivre, demain 8h)

mercredi 23 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 18

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 17, ici)

Pedro Delgado, Laurent Fignon et Greg LeMond lors du Tour 1989.

Crédit: Getty Images



















Journée de repos à Orcières-Merlette, Lundi 17 juillet 1989, 
Claude : "Lever à 6h. Yann a enregistré les cloches ! Ouf ! "Ça sent l'étable et l'herbe coupé. Le vent est tombé. Soleil. Danse des martinets. 9h. Hôtel de la Poste."… Agnès : "C'est mon grand-père qui a construit l'hôtel primitif que vous voyez en carte postale dans le bar de l'hôtel." La maman d'Agnès, sourire fardé, chambre 4. Petites mains virevoltantes…" Agnès "Ensuite ce sont mes parents qui l'ont tenu, et nous, on a tout refait avec mon mari en 60-61, l'année que Merlette la station s'est construite."

Bar "Le petit ours". Agnès se demande pour qui travaillent Yann et Claude. "Ah, France Culture. On reçoit pas. Ici, on peut recevoir que Monte-Carlo (RMC), Inter tout juste, aucune chaîne musicale, aucune chaîne culturelle." Agnès précise ce qu'elle voit sur la photo sépia "C'était le garage des chevaux qui faisaient la diligence entre Gap et Orcières pour le courrier. Et l'ours dont je vous parlais a été pendu dans ce grenier à foin. Le mot "Orcières" vient d'ours parce qu'avant là où il y a la station de Merlette c'était tout boisé."

Septembre 1991. (À Orcières), Claude : "Demain on achète un parapluie pour moi… [Le parapluie de berger de Yann étant réservé à la prise de son dans des conditions venteuses et pluvieuses]. Nous commençons notre enquête sur l'ours. Paulette (la sœur d'Agnès) raconte ! "Un jour, c'était l'été 1897, les moutons [d'Hilaire Otman] furent attaqués…"

Prapic, aux sources du Drac, paysage qu'en un jour de l'été 89, les suiveurs du Tour ont pu admirer…

Prapic










(À suivre, demain 8h)

mardi 22 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 17

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (Épisode 16, ici)

Orcières-Merlette




Gap-Orcières-Merlette (05), Dimanche16 juillet 1989, 15è étape, 39 km,
Contre la montre, individuel…15 juillet 1991. Claude "Il balaie sous le cerisier, l'allée couverte de fruits violets éclatés, abattus par les orages des jours précédents." Plus loin "… la femme est dans le cerisier, blonde, yeux gris-verts, joli nez sensuel, une guimpe de dentelle blanche. Giovannetti ou l'art de la description sensible.

"Au comptoir une femme, belle et simple. "Je n'ai personnellement pas vu passer un seul coureur le 16 juillet 1989. par contre il y avait beaucoup de monde, certains contre leur gré parce que la route était fermée depuis 5h du matin et on ne pouvait plus se rendre dans le fond de la vallée. lorsque les derniers concurrents furent passés, nous avons été envahis par de nombreux étrangers qui ont suivi l'arrivée sur notre télé. Sinon rien de bien particulier ne me revient en mémoire."

Claude : "À l'abri d'une haie, cramponné au grand parapluie, Yann enregistre le vent". Un habitant : " C'est vent du nord. la bise…" Claude "Rafales gris-argent dans les blés." En fait, les observations de Giovannetti sont propices à les peindre agrémentant son carnet de voyages. Je ne peux plus malheureusement demander à Claude si elle dessinait ou peignait (1).

Vincent : "Quant à moi, cette journée a été importante car j'ai évolué devant un public me connaissant bien. Puisque je suis né et ai vécu à Briançon jusqu'à 22 ans. J'ai reçu donc beaucoup d'encouragements. je me devais de na pas trop décevoir. C'est ce que j'ai fait puisque je suis classé dans la première partie du classement."

Et à 16h50. Toujours pas entendu de cloches.

(1) Claude Giovannetti est décédée le 2 mars 2025.

(À suivre, demain 8h)

lundi 21 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 16



Peyniers (13)











C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 15, ici)


Estoublon (04)














Marseille-Gap (05), Samedi 15 juillet 1989, 14è étape, 238 km,

13h30 au clocherLe repère absolu. Le marqueur d'un tour des villages. On sait où on est. On sait où on va. À nouveau les cloches 19h, puis le lendemain à 9h. "Le remplaçant de M. Bitch est du Jura…" Il lit "…Bon courage pour votre travail. Bitch."

Sur la route de la lavande, Estoublon. Dans ce village c'est à trois voix que se lisent les cartes postales avec l'accent qu'il faut. "Le Tour est passé mais on aimerait bien le revoir, mais au ralenti cette fois." Marie-France Girard.

Vincent (à Gap) : On revoit des visages qu'on a oublié. J'ai retrouvé des tas de gars que je ne voyais plus depuis longteps. J'ai reçu beaucoup d'encouragements et des témoignages d'amitié à l'arrivée. Ça m'a réchauffé le cœur."

(À suivre, demain 8h)

vendredi 18 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 15

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (Épisode 14, ici)

Saint-Just (34)




Montpellier-Marseille (13), Vendredi14 juillet 1989, 13è étape,  177km,
Chanter la Marseillaise à Marseille un 14 juillet c'est opportun ! À Montpellier le 21 mars 1991, on entend la voiture-haut-parleur qui annonce la venue du Cirque Pinder ORTF, Jean Richard, pour le 24 mars. Claude : "La postière de Saint Just (34) nous lit sa carte postale… " "14 juillet 1989, le Tour de France est passé à Saint-Just. les coureurs étaient tous regroupés. M. Jean-Louis pagès, Directeur-adjoint s'est arrêté pour signer le Livre d'Or de la municipalité. Cette personne a passé une partie de son enfance à Saint-Just. Bravo au Tour 89. Maryse.“

Il est quatre heures au clocher de Saint-Just… Aimargues, dans le Gard, le curé Etienne nous a écrit. "Aie aie aie je ne sais pas si je vais pouvoir me relire. Et M. le Curé de dégresser sur le "Chant de la mer" et le "Champ de la mer". "Aimargues est un village de pauvres. On les appelle les voleurs de vesses (?). Avant la vigne, c'était un village de bagnards. Et plus tard les instituteurs ont créé un syndicat anarcho-syndicaliste dans un village très catholique. Il y avait des accrochages sévères…" Et mieux encore "Le curé nous raccompagne jusqu'à la place et fait sonner les cloches pour nous !" annonce Claude.

Sur les traces d'Alphonse Daudet dans son village de Fontvieille (13990)…  Claude : "À Mouriès, (13065) le curé, François Esposito fait sonner pour nous la cloche de son église." Vincent : "Aujourd'hui sur la fin du parcours, j'ai perdu 6' en 30 kms. Dommage le 14 juillet à Marseille j'aurais aimé briller pour tout ce que représente cette ville et la date [1789-1989]."

(À suivre, lundi 8h)

jeudi 17 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 14

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 13, ici)

Viviers-les-Montagnes

















Toulouse-Montpellier (34), Jeudi13 juillet 1989, 12è étape, 242 km
Claude Giovannetti : "On goûte le vin de la ferme, encre violette et sucrée que l'on appelle "Le teinturier" À viviers-les-Montagnes le secrétaire de Mairie reconnaît son écriture sur une carte postale dentelée autour et en N&B. Avant il était facteur, a refusé de monter à paris et de quitter son village.

Marthe Bellot et Marcel dit "Pascalou" : "Tu sais qu'il y avait eu une bagarre avec les écologistes ils avaient tombé des arbres après Clermont, non ?". Claude "Les derniers à avoir cultivé quelque chose dans le village. La pomme de terre [la revoilà] par exemple "La reine des sables" du plateau de Somail. ils se souviennent que Robic [Jean] était tombé, accidenté… Nous rappelle que nous entrons dans les Cévennes."

Vincent : "La fin du parcours a été émaillée de nombreuses chutes dont une grosse qui a jeté une quarantaine d'hommes à terre, dont je faisais partie malheureusement. Après deux abandons nous repartirons vendredi qu'à six coureurs."

"Et puis si on les revoit que dans trois ans, c'est mieux que rien, on saura attendre."

(À suivre demain, 8h)

mercredi 16 juillet 2025

Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 13

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 12, ici)

Martres-Tolosane












Luchon-Blagnac (31), Mercredi 12 juillet 1989, 11è étape, 154,5 km
Pour ce jour là Yann Paranthoën rappelle à Vincent qu'il est arrivé vingt-cinquième. Les cloches sonnent. Claude Giovannetti "il faut faire vite pour ne pas rater la fanfare [de Martres-Tolosane] ". Et la fanfare de s'exécuter. Une fanfare bien ronde, lourde, entraînante. Ce jour-là on fêtait le bi-centenaire de la Révolution française. "À l'intérieur des remparts se trouvait reconstitué un jour de marché de l'époque avec bétail, volailles et maraîchers".

"Cette journée fantastique nous a permis également d'assister au départ du Tour de France féminin Martres-Tolosane/Blagnac avec cérémonie protocolaire"… Puis passage du Tour de France masculin "au kilomètre 1789, à Martres-Tolosane avec prime du super-sprint de 17890 F au premier."

(À suivre, demain 8h)

mardi 15 juillet 2025

Le Tour de France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 12

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 11, ici)

Superbagnères


Cauterets-Luchon-Superbagnères (31), Mardi 11 juillet 1989, 10è étape, 136km
M. Jacques Doudain (Président du cyclo-club) "Je suis pas Pyrénéen. Le premier Tour que j'ai vu c'est en 1952, sur la route de Lille à Béthune, c'était Marinelli (Jacques) dit "La Perruche" qui était maillot jaune". Claude : "Encore un gars du nord, patron de l'hôtel "Ardiden" de Luz-Saint-Sauveur. Ça sent bon la montagne, le sud et la cuisine bourgeoise."

Les cloches, que Paranthoën et Giovannetti aiment beaucoup, ponctuent leur documentaire. Claude : Vendredi 28 septembre 1990, "Il y a beaucoup de personnes à voir dans la vallée de Campan (Hautes-Pyrénées) Roselyne Colas et Monique Pujo-Majouette qui ont écrit chacune une lettre, dans la même enveloppe." Roselyne : "Les coureurs sont entrés dans nos Pyrénées et vont affronter Tourmalet et Aspain en partant dans le haut Adour. Ils verront à peine cette magnifique vallée où la vie est rude pour les montagnard qui y vivent. Avec en mémoire un fait historique, Eugène Christophe y répara une fourche de son vélo à Sainte-Marie de Campan. Après avoir trouvé l'endroit idéal, tout est prêt pour attendre les Seigneurs de la route".

Vincent : "C'est triste pour un coureur de s'entendre dire, vous n'avez pas roulé assez vite, vous pouvez rentrer chez vous. J'espère dans les prochains jours ne pas être victime de ce règlement qui me paraît être bien sévère."

(À suivre, demain 8h)

lundi 14 juillet 2025

14 juillet : Léo Ferré s'est défilé…

14 juillet 1993, Léo Ferré se défile depuis Castellina in Chianti (Italie). Ya basta ! Soixante-dix-sept ans sur Terre, un bail pour le petit Léo né à Monte-Carlo le 24 août 1916. Solaire le Ferré, l'été en bandoulière de la naissance à la mort. Le 3 septembre 2016, Jérôme Sandlarz, auteur-producteur à France Culture, propose "Léo Ferré, avec le temps…", faisant la part belle à Robert Belleret, biographe de Ferré (1) qui, volubile et passionné, tisse la légende du poète anarchiste (et bougon)…

Olympia 1986, ©Sipa -Rebours/Sipa








En ces temps de guerre permanente et partout, on a juste envie de faire un bras d'honneur aux défilés multiples et variés. Alors Léo, le roi des bras d'honneur à l'ordre établi, est bienvenu pour se le remettre en chansons. "C'est extra" mieux qu'"Avec le temps", tellement "trop triste". Laissez-vous porter par son histoire et sa musique. Ouvrez les fenêtres, parlez-en à vos voisins et finissez en beauté avec un feu d'artifice de c'est "Ton style", "Les anarchistes", "Gaby", "La solitude" à "La mémoire et la mer"…

Avec toi Léo, aujourdhui, "La marée on l'a dans le cœur"…

(1) "Léo Ferré, une vie d'artiste", Robert Belleret, Actes Sud, 2016. J'ai repris la lecture des 784 pages depuis trois mois et j'en viens à bout…

Le Tour de France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 : 11

C'est un beau roman (feuilleton) c'est une belle histoire. Voilà ce qu'auraient pu chanter en chœur Yann Paranthoën, Claude Giovannetti et Vincent Lavenu. Pour cette épopée du Tour de France 1989, Paranthoën et Giovannetti ont suivi toutes les étapes du Tour de France, ont accumulé, sur tous les tons des rushs, ont pris des notes et pour que le dispositif soit complet ont recueilli via La Poste, les cartes postales de celles et ceux, spectateurs de bord de route, qui avaient quelque chose à en dire. À cela ajoutons le journal de bord du timide Vincent Lavenu. Ce matériau accumulé ils ont pu produire, sur France Culture, à l'été 92, le journal-fleuve du Tour de France 1989… (L'épisode 10, ici)

Vautour MarieBlanque




Pau-Cauterets (65), Lundi 10 juillet 1989, 9ème étape, 147km

"Le nom du col Marie-Blanque (1035m) est le nom d'un oiseau, vautour percnoptère… il est blanc avec les ailes noires" dit un savant observateur et connaisseur des oiseaux. "Cette année ils descendaient [le col] mais c'est pas les Tours de france d'avant. il fallait changer ses boyaux, il fallait réparer. Quand à Sainte-Marie de Campan, Eugène Christophe (1885-1970) casse sa fourche, il a fallut réveiller le forgeron, refaire sa fourche et il est reparti… C'était le Tour…"


"Celui qui m'a plus marqué c'est Merck, Il fallait le voir il montait sans peine et là, en haut du col, il était superbe. Les gens qui autrefois partaient à pied ou à vélo [pour voir passer le Tour] vers Aspain et le Tourmalet, mais c'est fini tout ça. C'est plus la même ambiance, depuis qu'il y a ces groupes [équipes]. Nous sommes apiculteurs et je vends mon miel au sommet du col de l'Aubisque et ce jour-là [du passage du Tour] j'ai tout laissé tomber." Elle lit "Vincent Lavenu, n° 157, groupe Fagor, passage au sommet du col de l'Aubisque à 5'3“…" [Nous aurions aimé connaître son nom]


Vincent "J'ai fait 84è en attendant Stephen Roche notre leader pour qui ça s'est mal passé. un problème musculaire et 15' de retard à l'arrivée. Le Tour pour lui est fini et l'équipe Fagor a perdu toutes chances de gagner le Tour. J'ai fait une apparition sur le plateau de Jacques Chancel, "À chacun son tour" invité par Michel Drucker qui a conté mon histoire."


(À suivre, demain 8h)