mercredi 23 octobre 2013

#FIACA

Derrière l'opacité du titre de ce billet se cache la façon "acronymique" de rédiger les titres des émissions de radio ou de TV sur Twitter. "France Inter a cinquante ans" est quand même beaucoup plus engageant… Dimanche 20 octobre la chaîne du groupe Radio France a ouvert le bal de "50 jours pour 50 ans" pour fêter son cinquantième anniversaire prévu pour le 8 décembre. D'ici là France Inter aura "choisi les archives comme fil conducteur de cette remontée dans le temps : reportages, photos, articles de presse, extraits de livre, vidéos, campagnes de pubs, vinyles... un demi-siècle d'archives pour apprendre et se souvenir." De quoi prendre pendant cinquante jours une très bonne piqûre de rappel à la mémoire. Cela ne pouvant pas faire de mal quand on aime la radio aussi pour son histoire. Et peut-être de remettre quelques pendules à l'heure quand on voudrait nous faire croire qu'untel a "inventé l'eau chaude qu'il fait couler dans son émission".


Reinhart/radio France



Vous pouvez imaginer, mes chers auditeurs, le plaisir que je vais avoir au long de ces cinquante jours. Je vais scruter, écouter, lire, regarder, découvrir et compléter ma propre histoire de la radio en y mettant et mon grain de sel et ma passion. Dès dimanche il était sympa de regarder le visage souriant d'Eve Ruggieri qui à ses débuts jouait dans l'ombre de "Radioscopie" de Jacques Chancel. Le lendemain (21 octobre) Inter se penche sur l'avant 1963, sur un "Paris Inter" aux archives surprenantes et déjà la volonté d'un certain Roland Dhordain passionné par un public pour lequel les radios n'ont pas fini de courir. "Plus surprenant pour l’auditeur d’aujourd’hui, on trouve dans les programmes de multiples rendez-vous pour la jeunesse, comme le fameux “Appel scout” où le jeune Roland Dhordain fait ses débuts. Le même Roland Dhordain produit, “La république des jeunes” réalisée par des adolescents et jeunes adultes."

Roland Dhordain dont on ne pouvait faire moins que d'y consacrer une page entière. Qu'il aurait eu de choses à raconter s'il avait pu participer à ces "noces d'or" de la radio. L'archive Ina qui nous est présentée vaut son pesant de carottes et de caramels mous. On y découvre un très jeune Gérard Klein de 22 ans en… cravate, où derrière une certaine "raideur" à l'image on voit bien que l'animateur n'est pas dupe et va décoiffer l'antenne au milieu des années 60. Mais la cerise sur le gâteau de cette page de souvenirs est le reportage de Claude Lelouch sur le directeur de la radiodiffusion (le "R" d'ORTF). Quel ton ! Quel légèreté ! Et quelle complicité entre les deux hommes. La "fin" du reportage en studio, en cravate et avec la déférence pour le directeur est succulente. Où l'on y voit un Chancel en préfiguration de son "Grand Échiquier".


Je me régale mes chers auditeurs et vous incite, si ce long préambule à l'anniversaire vous stimule, à jeter un œil et une oreille sur ce qui risque souvent de vous surprendre ou de vous réjouir.


Et demain nous parlerons de la "longue durée" en radio… 

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