Le dingue c'est moi. Vieux (doux) dingue même ! Vous allez voir à quel point les détails me percutent l'oreille (en coin, of course…) Tout allait bien ce mardi matin 1er avril j'écoutais un documentaire des Nuits de France Culture, il était genre 5h du mat'… Oui je sais, c'est un peu tôt ! Mais pour une écoute optimale, dans le noir (et sous la couette) je me préparais à être tout ouïe…
Agnès Gribe avec Jean Amadou pour L'Oreille en coin du dimanche matin |
Comme j'aurais aimé raconter cette "anecdote" à Yann Paranthoën et Claude Giovannetti, les auteurs du documentaire à l'écoute. Albane Penaranda, productrice des "Nuits de France Culture" poursuit la rediffusion des œuvres du "tailleur de sons" de l'île Grande (22). Cette nuit-là c'était "On Nagra/Part 2". Je me régale d'écouter Paula Jacques (productrice à France Inter, L'Oreille en coin) et Leila Djitli (idem) dans un faux dialogue exprimant, pour la première, les vertus de l'enregistreur Uher, la seconde celles du Nagra (dont elle garde en permanence un exemplaire avec elle)…
Et puis Paranthoën et Giovannetti s'intéressent au Nagra SN que les astronautes de l'expédition lunaire auraient emporté dans le vaisseau spatial en juillet 1969. En plusieurs courtes interventions (au réel de tenter de joindre tant qu'à faire Neil Armstrong dans l'Ohio !!!!!). À la façon Paranthoën sont enregistrées toutes les étapes et leur détail avant de livrer la conversation finale avec Armstrong. À deux reprises pour joindre les États-Unis, il faut passer par le standard de Radio France, qui, à cette époque, pour mettre en attente, bascule sur le programme musical de FIP, comme une voix le précise.
Voilà bientôt la chute. Savourez le récit ! Pour le dernier appel aux U.S. et, la conversation qui en suivra avec Armstrong, le standard de Radio France, bascule à nouveau sur FIP, deux secondes de zique et une animatrice prend le micro, immédiatement je reconnais une voix. Je mets sur pause. Comment reconnaître une voix (seize mots, 6 secondes) alors que FIP n'avait pas le charme de pousser sa diffusion jusqu'en Finistère ? Ce n'était pas Kriss (qui a fait quelques vacations), pas Simone Herault (à cause de sa voix "SNCF", très reconnaissable). Je réécoute. Ça se précise. Puis une troisième fois.
Là, c'est sûr, c'est Agnès Gribe, animatrice à L'Oreille en coin, sa voix je l'ai parfaitement à l'oreille. Agnès a, elle aussi, fait des vacations à FIP. Je n'ose pas appeler Agnès (1) pour une si futile interrogation. Je réécoute une quatrième fois (je peux pas me planter, j'ai une réputation à tenir) et là, pas d'erreur, c'est bien Agnès et sa voix grave si caractéristique ! Bingo !
Je précise qu'on était le vendredi 14 mai 1987 et qu'il était 15h20 (2)… Voilà donc ici avouée ma dinguerie. Mon oreille affûtée aux micros-détails et le plaisir absolu de les attraper au vol. Vraiment j'aurais aimé le raconter à Yann et à Claude… Grâce à cette façon de ne pas "estomper" le contexte, cela aura permis la présence furtive d'Agnès dans "On nagra"…
Nagra SN |
Bonjour Monsieur Fanch,
RépondreSupprimerAgnès Gribe fut effectivement dans les années 70 une des animatrices de Fip ! Personnellement ce fut la première voix que je reconnaissais, sur cette radio qui se voulait alors complètement anonyme, et ceci parce que j'écoutais aussi l'Oreille en Coin où elle officiait le dimanche matin. Fip étant une "annexe" de cette Oreille il était normal que l'on pouvait y retrouver aussi Marie Odile Monchicourt ou, bien sur, Kriss. Plus tard alors tout jeune voyageur SNCF je finis par reconnaître la voix de Simone et, en binôme, celle de Sophie Baudailler. Voilà. Pour en revenir à Agnès Gribe dans les premiers enregistrements cassettes que je fis, ici à Blois, j'en possède quelques extraits qui ont d'ailleurs servis pour le feuilleton des 40 ans.
Denis THIBAULT
Bonjour Denis, merci bcp pour ce commentaire. Toutefois Agnès officiait aussi le samedi et le dimanche après-midi, c'est selon soit comme coordinatrice d'une tranche, soit comme animatrice d'une émission à elle. J'aime assez votre notion de "complètement anonyme" comme voulaient la définir Garretto et Codou. Complètement anonyme et si singulière ! C'est Sérode qui commença à casser l'anonymat avec des émissions "bouche trou" alors qu'il n'y avait rien à boucher. Ravache n'y a rien fait et Aboab n'a aucun moyen pour revenir à la "normale"… Merci pour Sophie Baudailler que je ne connais pas du tout. J'informe immédiatement Gille Davidas, l'auteur des "40ans" de votre sympathique message… Si c'était possible j'aimerais bcp entendre Agnès sur Fip ;-) Belle journée. Fañch
SupprimerPourrais-je vous demander comment en êtes-vous arrivé à croiser Davidas et son feuilleton ? Merci…
SupprimerEn fait je n'ai jamais rencontré Gilles Davidas de ma vie. Simplement, en janvier 2011j'avais donné à Julien Delli Fiori alors directeur de Fip (et pour moi le dernier parce que les suivantes et suivant inutile d'en parler elles ont massacré le restant d'originalité de la staton) et il a du donner le Cd que j'avais réalisé dix ans plus tôt. Gilles davidas en a extrait ensuite quelques interventions et n'a pas pas manqué de me remercier à la fin d'un des épisodes ! Pour Sophie Baudailler (son nom de jeune fille) elle a été plusieurs années à fip, ce qui lui a permit, comme Simone en 1981 d'être recrutée par la Sncf. S B est aujourd'hui décédée depuis quelques années elle devait être de la même génération que Simone.
SupprimerEt pour Agnès je n'ai que deux messages la concernant un sur une pièce de théâtre et l'autre pour la circulation sur la fameuse Place Victor Basch dont Jane Villenet nous disait que personne ne la connaissait (la place). Ben oui c'est du côté de la rue d'Alesia dans le 13ème. Et une fin d'Oreille en Coin sur l'indicatif et où elle annonce inter Actualités Magazine avec Yves Mourousi. Toute une époque n'est-ce-pas ?
SupprimerL'affaire est claire, merci ! Vous êtes un sacré auditeur… J'ai déjeuné avec Julien le jour de ses quatre-vingt ans en décembre 2023. Je vais rafraîchir la mémoire de Gilles… Bien pour Victor Basch. sacré Victor ! Et Inter Actualités Magazine, un temps où la radio était en place face à la TV balbutiante…
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