© R.R. - C. Abramowitz |
Il a beau savoir coller les étiquettes (Rock, Folk, RnB, Hip Hop, Soul ou musiques électroniques) sur SA pop, Vincent Théval a su "réinventer" une émission (1) qui ne sautille pas, ne hurle pas, n'éructe pas, ne crache pas dans la soupe, ne tutoie pas la terre entière, ne se la pète pas avec ses boots et se pose calmement au début de la nuit. Et bien ça fait vraiment du bien de s'installer dans cette belle Pop. De découvrir un ton, une façon simple et efficace de présenter, une culture un peu solide (pour ne pas dire très solide) et des musiques "qu'on-savait-même pas-qu'elles-existaient". Voilà bien la bonne trouvaille et la très bonne idée d' Olivier Morel-Maroger (2) d'avoir installé une heure trente en début de semaine. Le lundi c'est vraiment pas comme les dimanches de Michka (3). Le lundi on entre dans la semaine et Théval nous donne un stimuli pour toute la semaine.
Comprendo ? Je me suis régalé lundi dernier (j'en suis à ma troisième écoute). Sa programmation complète subtilement celle d'Inter et du Mouv'. Son émission a bien sa place sur France Musique justement. Il m'apparaît dans la "note" et le tempo de la chaîne. Il va s'installer et durer, devenir une référence et mériter de poursuivre sur la durée sur Musique. Je me prépare une collec' de Label Pop qui comme des émissions de musique classique peuvent se réécouter dans leur intégralité.
Monsieur le Directeur, je persiste et je signe : est-ce que plusieurs fois par jour Théval pourrait extraire de son "Label" quelques courts Instants Pop, qui à la mesure des "Dépêches notes" pourraient subtilement ponctuer la grille, juste comme un clin d'œil pétillant… par exemple après les journaux d'information…
(1) France Musique, le lundi 22h30-minuit,
(2) Directeur de la chaîne,
(3) Feu Subjectif 21, le dimanche à 22h, par Michka Assayas
Bonjour,
RépondreSupprimerA propos d'étiquettes, on gardera quand même un agréable souvenir de celles collées par Michka Assayas, du type "neo pop-rock post-psychédélique" ou "soul jazzy façon Joe Jackson d'avant 1979" (j'exagère un peu).
On y perdait un peu ses repères, mais on pouvait aussi se laisser porter pour se faire une culture.
Je ne sais pas pourquoi mais je sens que cet article va plaire à Philaunet....
RépondreSupprimerQui plus est, l'émission est disponible en podcast.
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