"Un média de service public n’est pas fait pour l’audience mais pour remplir des missions qui sont de faire vivre des valeurs de démocratie, de culture et de création." Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone)
jeudi 30 avril 2015
L'auditeur a la parole…
Jeudi 23 avril. Port de Brest. Un troq' banal. Vivien "rencontré" via ce blog et Twitter a bien voulu jouer le jeu de l'interview pour témoigner de sa petite histoire radio (1). Ça ne passera pas à la radio. Pas dans "Les auditeurs ont la parole" (2). Pas plus à Radio France. Et pourtant le service public ne devrait-il pas instituer un forum permanent pour que ses auditeurs témoignent ? Faut pas rêver ! Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Les vaches peut-être. Les ondes pas sûr…
L'émission de Foulquier évoquée est "Saltimbanque", France Inter, 77/78, 18h05/19h, avec le Grand Orchestre du Splendide et une chronique de Pierre Desproges (Source "Les années radio", Jean-François Remonté, L'arpenteur, 1989)
(1) Dans cet interview j'ai commis une petite erreur de date. Jean-Marie Borzeix a été directeur de France Culture de 1984 à 1997. Dans l'intervalle avec la direction de Laure Adler (1999-2005) c'est Patrice Gélinet qui officiera,
(2) RTL depuis septembre 1985. De 13h15 à 14h.
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Bonjour,
RépondreSupprimerPardon d'être basique ( et critique) mais que ce soit dans cet exemple ou dans l'exemple de l'interview de Pierre Wiehn, pourquoi choisir des lieux aussi insupportables que ces bistrots/brasseries pour cadre de ces entretiens? Il est vraiment difficile de rester concentré sur les propos des invités avec un tel bruit de fond [ et encore! j'écoute au casque par souci de confort ] Je pense qu'il doit être possible de réaliser ces entretiens dans des lieux qui sans être feutrés permettraient de se laisser aller à l'écoute sans ces insupportables chocs incessants de vaisselle. Ou encore à défaut de trouver un lieu plus calme peut-être de choisir un horaire autre que celui du "coup de feu"?
Bonjour,
SupprimerLa courtoisie m'oblige de laisser le choix à mes interlocuteurs de choisir les lieux de l'ITV. J'ai bien conscience que les tasses entrechoquées sont pénibles à l'écoute. Pour Pierre Wiehn par respect je ne pouvais faire autrement. Je ne dispose pas à Paris de lieux qui me permettent de faire les ITV dans de meilleures conditions que celles que choisissent mes interlocuteurs. Mermet en septembre tenait beaucoup à ce que la balayeuse mécanique de la rue Montorgueuil sature le propos au titre de l'histoire de la ville.
Désolé pour ces limites. Pour Vivien nous étions loin du zinc mais le Zoom a tout capté.
L'histoire de la balayeuse mécanique avec Mermet me rappelle celle de l'avion de Godard dans un autre entretien mais là on est en présence d'une double contrainte insoluble en l'état [ celle du lieu et celle du matériel utilisé] Je pense que le choix d'un micro dynamique [du genre Sennheiser MD21 ou autre couplé à un enregistreur serait beaucoup plus efficace et permettrait d'évacuer une partie importante des sons parasites environnants. Il est vrai que ça reste un investissement mais quel rendu!
SupprimerMerci pour le conseil technique. Je m'y pencherai à la rentrée prochaine… Je précise aussi que l'ambiance du café désacralise les rôles et que ça allait très bien avec l'humilité de Wiehn comme celle de Lenoir…
SupprimerLe choix s'est fait clairement "à l'arrache" mais bon, à moins de faire l'interview dans une bagnole, je ne vois pas trop à quel autre endroit que dans un bar nous aurions pu converser^^
SupprimerEt en l'espèce, c'est l'invité qui a fait le déplacement spécialement pour rencontrer l'intervieweur :-)
Pour être passé dans un autre bar du centre-ville un peu plus tard dans la journée, j'estime que l'on a fait le bon choix car le bruit de fond n'était pas trop envahissant là ou nous nous trouvions.
Quant à l'horaire, ça dépend naturellement des disponibilités de chacun...
Merci pour cette interview Fanch! C'était un vrai plaisir!
RépondreSupprimerJe n'ai pas osé te rectifier concernant Jean-Marie Borzeix car, bien que me doutant bien qu'il n'était pas resté à la tête de France Culture jusqu'en 1999, je ne retrouvais pas le nom de celui qui avait pris les rênes de la station entre 1997 et 1999. Dans le doute, j'ai préféré laissé l'interview se poursuivre... voilà le doute levé!
Quelquefois dans la hâte et la précipitation de la conversation, on risque les raccourcis. Je me souviens bien que Gélinet à la rentrée 97 avait demandé à Jean Lebrun d'animer en début d'après-midi un samedi une émission qui présentait la nouvelle grille. Vu la date on devrait pouvoir la retrouver à l'Ina (quitte à y aller en taxi !)
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