dimanche 22 décembre 2019

Le bon plaisir de la radio… bâillonnée (15)

Cette archive de 2008, rediffusée opportunément mercredi dernier sur France Culture, parle de la forteresse audiovisuelle, l'Office de Radio et Télévision Française (ORTF) qui détient encore le record de la plus longue grève de l'audiovisuel public. On est en 68, c'est le printemps, les pavés volent, le pouvoir fait des tours d'hélico (1) et la radio privée - Radio Télé Luxembourg (RTL) et Europe n°1 - s'en donnent à cœur joie pour damer le pion à la radio d'État (la généraliste France Inter). C'est à partir de ce mouvement audiovisuel agité que s'établiront les différents rapports qui mèneront, en 1974, (2) à "l'éparpillement façon puzzle" de l'ORTF en sept sociétés audiovisuelles distinctes. En 1974 on éclate, en 2020 on s'éclate ?

RTL et E1 au cœur des grèves de 68



















Perrine Kervran, coordinatrice de La Série Documentaire (LSD, du lundi au jeudi, 17h), en chapeau de la quotidienne nous assène un genre d'inventaire à la Prévert, monocorde et plat. C'est une trouvaille… fastidieuse et déjà usée. Elle n'apporte rien aux documentaire. J'appelle ça pérorer, roucouler. Superfétatoire même. C'est grappiller quelques minutes à un genre, le documentaire, qui se passerait bien de porter le chapeau quand d'année en année on le déshabille !



(1 Le 29 mai 68, le Président de la République, Ch. de Gaulle se rend à Baden Baden en hélicoptère rencontrer le Général Massu pour trouver une solution aux "événements" qui paralysent le pays (grève générale, révolte étudiante),
(2) Le 7 août 1974, la loi dissout l'ORTF. Au 1er janvier 1975 sept sociétés autonomes : Radio France, TF1, Antenne 2, France 3, TDF, INA, SFP. Exit le "Service de la recherche" de Pierre Schaeffer,

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