lundi 30 décembre 2019

A phare away… from Cordouan !

Oulala ! On me pardonnera ce titre franglais, mais bon c'était facile et si l'on ajoute à ça, la scie de Nicolas Peyrac, je ne pouvais plus résister à cet humour potache qui (me) détend. Et puisqu'on va prendre le large restons léger face à l'adversité qui plombe nos quotidiens. Jean Lebrun, pour éclairer cette fin d'année, nous entraîne vers les phares de France et d'ailleurs. Ça commence par Cordouan au bout de l'estuaire de la Gironde…

© François Teste






















Dès son chapeau, Lebrun donne le ton "Curieusement, lorsque les phares perdent de leur utilité, ils se patrimonialisent. Des photographes les fixent sous toutes les coutures et par tous les temps. Des associations se constituent pour les maintenir en état de marche. Les vieux gréements ou les équipements des vieux ports ont bénéficié de la même sympathie au même moment. On aimerait que le patrimoine sonore maritime bénéficie à son tour d’une pareille protection – bouées à cloches, cornes de brume…" Oui on aimerait !

Alors pour Cordouan, il se trouve que j'ai accompagné une équipe de France Culture pour un documentaire de 2013… Au quotidien, je vis entouré de phares (ici à l'extrême pointe nord-ouest du Finistère) alors quand j'ai vu Cordouan, j'ai pensé à la partie supérieure d'une pièce montée. Un peu ampoulée cette architecture royale. Mais le plus surprenant fût de découvrir que les gardiens vivaient au rez-de-chaussée de cette majesté et ne se rendaient dans la tour que deux fois par jour. Ce que Lebrun décrit dans son introduction existe à Cordouan quand des animateurs touristiques ont remplacé les gardiens depuis qu'en juin 2012 les derniers aient posé leur sac. Pour ce qui concerne la fonction même des phares, l'électronique et l'automatisation ont remplacé l'homme, vigie des vigies sur mer.

   

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