Je suis rentré, ma besace débordait. Je l'ai vidée sur la table. Ya de tout, des p'tis bouts (d'papiers), des messages (codés), mon carnet (gribouillé), de bons mots, des plus tristes, des ragots, des souvenirs (à la pelle), des projets (bien tracés), des secrets (chuchotés), des histoires (croisées), des p'tites lumières (qui s'allument), des sons (qui meurent), des idées (qui fleurissent), et, et, et… un raton-laveur.
Écouter Louise où les feux de l'amour ou cette ritournelle datée Ce soir je me suis bien débrouillée j'écoute France Culture au fond de mon lit… Et cet homme qui me parle du muet de Gérard Sire. Un muet à la radio quand Gérard Sire tricotait les mots, l'Oreille en coin. Au 106 l'apocalypse et Garretto compagnon. Cette dame qui se souvient de Mermet les cacahuètes dans les baskets. Puis on cause des vaches d'Atom heart mother et d'un oiseau qui s'appelle Andrew. L'instant pop dans ce monde de brutes. Et les vinyles font des pastilles, des galettes pour la radio.
Au déjeuner le paysan bien campé ne se contente pas d'un jambon beurre pour se restaurer. Jambon-Beurre sa première émission de radio et déjà quelques mots pour l'histoire.Le chercheur qu'écoutait NRJ. Le roi David qui fait ses gammes et l'Étonnant voyageur qui colle des images et des slogans qui vont faire mal au printemps. Voilà le plus visible. Va falloir détricoter et monter. Demain, dimanche… ou plus tard. C'est selon.
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