vendredi 10 février 2012

Écouter, seulement écouter…



Ce serait comme ouvrir sa sonothèque, tendre la main vers un joli dos de couleur, sans avoir besoin de lire le titre, mettre le support dans "un appareil à lire", s'installer et écouter. (Ré)écouter pour le plaisir, des sons, des mots, des histoires. En dehors des programmes de radio et des formats habituels. 

Écouter des histoires extraordinaires ou ordinaires. Sans image. Pour le plaisir d'écouter et de se faire son pt'tit ciné perso ou son roman-photo ! Juste dans l'écoute et rien d'autre. Rien pour perturber le son, détourner les sens en éveil, faire diversion. Écouter des voix ou des sons et laisser l'imaginaire buter sur un congère, une tempête de neige, une baraque à frites, une morne plaine ou un soleil jaune pâle au petit matin derrière la brume. Fermer les yeux peut-être et ne rien dire. Écouter. Seulement écouter et ne rien faire d'autre. Sortir un moment de la grande parade audio-visuelle. Revenir à l'essentiel. Tendre l'oreille. Écouter. Sourire. Avoir la chair de poule. Frisonner. Pleurer ou éclater de rire, l'émotion à fleur de peau. Écouter.

Si j'avais tous les contes de Gérard Sire disponibles j'en écouterais un tous les soirs. Où même les histoires de Jacques Trémolin ou de Jean-Marie Pelt. Écouter des histoires qui prennent le temps de dire. J'ai trouvé ça sur l'Ouvroir de Sonorités Potentielles. Et ça m'a remis les pendules à l'heure ! Une diversion buissonnière dans l'empilement quotidien. J'ai pris du champ ! Je vous invite a en prendre aussi. Allez ! dès ce soir, voyons voir si vous êtes ouvert à l'Ouvroir… .

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