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| Le Temps des copains, NY 1970 D.R. |
"J'ai tout de suite été passionné par la radio, et ça a même effacé tout le reste pour moi… "Pour ceux qui aiment le jazz" marchait bien. Europe 1 devenant une grande radio, j'ai fait des tas d'émissions à Europe 1." Et de citer "Une soirée avec Marie-Chantal", "La cuisine à la vapeur", une émission de musiques de films, … Ainsi s'exprime Daniel Filipacchi dans la série À voix nue que lui a consacrée France Culture la semaine dernière. Outre ses expériences de presse, il raconte comment son amitié s'est forgée avec Jean-Luc Lagardère qui fut aussi directeur d'Europe 1. On le voit les années 50 et 60 avaient une telle "légèreté" qu'il était facile à la radio d'imposer une bonne idée et d'en changer facilement (d'idée et d'émission) sans attendre la rentrée de septembre qui n'existait pas.
Le témoignage de Daniel Filipacchi manquait à l'Histoire de la radio. Ses entretiens avec Alain Kruger y remédient. A 84 ans, il publie le premier roman de sa vie Ceci n'est pas une autobiographie chez l'éditeur Bernard Fixot (à paraître fin février).
Photo : Les copains, Jean-Marie Périer, Daniel Filipacchi, Régis Pagniez.
Il aura fallu tout l'art, la finesse et la sympathie d'Alain Kruger pour avoir raison de la réserve (coquetterie ?) de ce personnage marquant qu'est Daniel Filipacchi ! Entretien tout à fait passionnant.
RépondreSupprimerTrès envie de compléter le plaisir de l'écoute par celui de la lecture.