J'ai voulu jouer le jeu de la collection et, jour après jour, chroniquer une des cent-dix-neuf Radioscopie proposées dans le coffret de l'Ina. J'écoute à 17h dans les conditions du flux et vais ainsi vous tenir en haleine jusqu'au mois de mai 2016…
60/119
Gérard Oury (13 octobre 1988)
L'émotion d'Oury pour sa mère en début d'entretien est touchante pour ce qu'elle dit de la vie normale d'un amuseur. Et d'évoquer Paul Poiret (le couturier), Raoul Dufy (le peintre), Robert Desnos (le poète) tout simplement parce sa mère, journaliste, les avait professionnellement cotoyés et qu'il avait eu la chance de les fréquenter enfant !
Oury évoque son livre "Mémoires d'éléphant" avec de jolis souvenirs. Chancel est à son affaire car Oury raconte beaucoup d'anecdotes sensibles, celles qui ont marqué son enfance, celles qui ont émaillé sa vie d'adulte ! Chancel cherche tout le temps la complicité jusqu'à l'entre-soi quand Oury a la délicatesse de ne pas entrer dans ce jeu-là.
Oury révèle que le troisième Bourvil-De Funès (La grande vadrouille, Le corniaud) aurait du être "La folie des grandeurs" si Bourvil n'était pas décédé juste avant le tournage ! Et de raconter comment Montand s'est emparé du film et comment avec sa conscience politique le même Montand aurait pu ne jamais faire ce film-là.
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