lundi 29 août 2011

Radio Toaster

Toaster Radio Russell Hobbs


 Peut-être avez-vous comme moi l’occasion de lire moults chroniques dans la presse ? Que vous soyez bon lecteur ou non vous pouvez avoir plaisir à relire un paragraphe, une phrase et prendre le temps d’en tirer la substantifique moelle !! À la radio, même très concentré, il faut prendre au vol les idées, les digérer et s’en faire une opinion ou, un point de vue en moins de temps qu’il n’en faut au Maître de Cérémonie pour « sans transition… » passer à autre chose. Oups !

Et je ne parle pas de l’enfilade-de-chroniques-débitées-au tempo-de-l’égrenage-frénétique-du-chapelet-de-la-meilleure-bigote-de-la-paroisse. Amen! Cet empilement confine au grotesque et à «la fuite dans les idées». Indigeste, insoluble, indubitable. Pour un invité, une thématique, entendre en contrepoint un point de vue –décalé, engagé, orienté– participe de l’ouverture aux idées. Trop de points de vue tuent le point de vue. Surtout quand ces chroniques deviennent le pré supposé même du modèle d’émission à promouvoir, la posture obligée de suivre l’air du temps chroniquant ! Jetez un œil sur les sites de nombreuses émissions du service public et vous lirez une mise en avant des chroniqueurs comme si c’était sur eux que reposaient les émissions. Sont-ils des faire-valoir de prestige ? Le prestige de quoi ? D’un nom, d’une façon, d’une tournure d’esprit ?

Comme je l’écrivais le 18 août, j’en connais même qui ont réglé leurs toasters sur les matinales. À chaque fois que les pains grillés sautent une chronique démarre ! Attention aux petits déjeuners indigestes tant les chroniques sont devenues les parasites modernes de la radio.

2 commentaires:

  1. Il y a la variante : le micro-onde calé sur les chroniques : ON pour ne pas l'entendre/Off pour l'effet inverse. Vive la génération Zapping !

    RépondreSupprimer
  2. Les ondes radio sont les seules qui passent le micro…

    RépondreSupprimer